Vainqueur 6⁄1, 3⁄6, 6⁄1, 6⁄0 en 2h20 de Viktor Troïcki, tête de série numéro 30, Julien Benneteau continue d’afficher une belle santé aux États‐Unis, après son quart de finale à Cincinnati. Il rencontrera Jo‐Wilfried Tsonga pour une place en huitièmes finale.
Victoire contre Troïcki ?
Un match un peu particulier. Je commence très bien, je me crispe au deuxième, et il joue mieux notamment au service. Il s’appuie dessus et fait le jeu. On se retrouve à un set partout alors que je dominais. Mais je suis resté dedans, et j’ai continué à l’agresser. Je voyais qu’il marquait le coup, qu’il était gêné au dos au début du quatrième. Jusqu’à la fin je n’ai rien lâché, et ça c’est vraiment bien.
Enfin un Grand Chelem intéressant ?
Ma capacité à réagir est vraiment bonne. C’est une victoire qui fait plaisir. Ça ouvre le troisième tour à l’US Open. C’est une satisfaction, car on aime jouer les Grand Chelems et y briller. A Roland Garros et Wimbledon, je n’ai pas pu faire de bons résultats. Alors profiter des opportunités qui se présentent à moi, c’est une joie.
Le défi Tsonga ?
Avec Jo, qui aime les Grand Chelems, qui affiche ses ambitions, on s’est déjà joué plusieurs fois. Jo est un bon joueur, ça va être un match difficile mais je suis prêt à relever le défi, à essayer de l’embêter le plus possible, d’aller l’agresser dans ses failles, et de faire le match le plein pour gagner.
Les clés du match ?
Il est fort quand avec son coup droit il arrive à mettre des frappes très lourdes, à agresser. Ca va être à moi de trouver la parade et de l’agresser dès que je le peux, d’être très solide. Il a prouvé, en gagnant des tournois, qu’il était fort. Il a une faculté à hausser son niveau de jeu, à se mettre plus dedans, son parcours en Grand Chelem l’aide, notamment d’avoir fait une finale ça lui donne de l’expérience dans ces matchs un peu plus longs. Mais je sais qu’il peut être prenable sur certains points. À moi de me servir de cela.
Publié le samedi 5 septembre 2009 à 09:27