New York et Juan Martin Del Potro, c’est une longue histoire d’amour. Une fois encore, l’Argentin a été héroïque pour remonter un handicap de deux sets face à Dominic Thiem, sauver deux balles de match et surmonter sa fièvre depuis deux jours. « Del Po » est unique et force le respect.
A quoi avez‐vous pensé à la fin du match ?
A beaucoup de choses… J’ai joué l’un des matchs les plus épiques à l’US Open, mon tournoi préféré, devant un public incroyable. J’étais totalement épuisé après la balle de match, c’est pourquoi j’ai levé mes bras et j’ai regardé au ciel. J’étais tellement heureux de sortir gagnant d’un tel combat face à l’un des meilleurs joueurs au monde.
En quoi le public a été important ?
Leur soutien a été très important car j’ai pensé à abandonner au milieu du deuxième set… Je ne pouvais pas respirer, je ne bougeais pas bien et Dominic dominait très facilement le match. Les médicaments ont fait effet peu à peu et je me sentais mieux. Au troisième set, j’ai réussi à breaker rapidement et 20 minutes plus tard, j’avais gagné le set. J’ai vu le public qui voulait plus de tennis, plus de mes bons coups droits et services. J’ai pris toute l’énergie qui venait du public pour me battre jusqu’à la fin et ne rien lâcher.
Pourquoi le public vous aime‐t‐il autant ?
Je ne sais pas (sourire). Les gens ont aimé mes efforts pour revenir afin de rejouer au tennis. Ils savent ce que j’ai traversé pour être de retour avec mes problèmes de poignet. Ils aiment un mec qui ne lâche jamais rien.
Et maintenant c’est Roger Federer en quarts de finale…
Je l’admire tellement. Tout le monde aime Roger ! Cela va être un match intéressant à jouer, huit ans après notre finale incroyable sur le Central. Je sais comment il faut jouer pour gagner, mais je vais voir comment je me sens après cette bataille. En tout cas, c’est toujours un plaisir de jouer contre le plus grand joueur de l’histoire.
De votre envoyé spécial à New York
Publié le mardi 5 septembre 2017 à 05:08