Après sa défaite en demi‐finale de l’US Open face Kei Nishikori, Novak Djokovic s’est rendu en conférence de presse. Le numéro un mondial, qui n’a pas voulu se cacher derrière les conditions climatiques, est revenu sur le jeu de son adversaire du soir et a évoqué ses ambitions pour la fin de l’année.
Pouvez‐vous nous parler des conditions climatiques sur le court et plus particulièrement de la chaleur ?
Djoko : « Les conditions étaient les mêmes pour les deux joueurs, elles n’étaient pas faciles, mais Kei avait passé plus de temps sur le court que moi. Ce n’est pas une excuse. Je le savais capable de jouer de nouveau un match en cinq sets, parce qu’il n’a pas joué beaucoup avant ce tournoi, il a fait une grosse coupure et il s’est préparé spécifiquement pour l’US Open. Il a produit du grand tennis, c’était le meilleur joueur sur le court aujourd’hui. C’est devenu un joueur très complet, il est très rapide, il renvoie beaucoup de balles et utilise la moindre balle courte pour attaquer. A la fin du match, on a bien vu que nous ne bougions plus autant qu’au début, mais je ne veux pas me servir des conditions comme une excuse. Mon tennis n’était simplement pas en place. »
Que pensez vous de l’évolution du jeu de votre adversaire cette année ?
Djoko : « Jusqu’à présent, il n’avait pas utilisé son coup droit, comme il l’a fait aujourd’hui (hier). Son revers est très solide. C’est l’un des meilleurs revers à deux mains du circuit. Il est agressif et très rapide lorsqu’il reçoit les balles en fond de cour. Chaque balle courte, il attaque. Je pense maintenant qu’il fait parti des tous meilleurs joueurs au monde. A part dans le deuxième set, il m’a empêché de mettre mon jeu en place. »
Cette année, vous redevenez numéro un mondial, vous gagné Wimbledon et vous êtes finaliste à Roland Garros. Que pensez‐vous de votre année ?
Djoko : « Eh bien, ce n’est pas encore fini ! Vous savez, avant le match, je pensais que je pouvais encore une fois aller en finale et je suis donc déçu. Mais c’est comme ça, c’est le sport. Je félicite mon adversaire qui a été supérieur. Je vais essayer de finir cette année au plus proche de ce que j’ai réalisé l’année dernière. »
Publié le dimanche 7 septembre 2014 à 11:35