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Djokovic : « Une saison exceptionnelle »

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Auteur d’un « Petit Chelem », Novak Djokovic savoure une saison remar­quable. En confé­rence de presse, le Serbe n’a pas voulu polé­mi­quer sur le public, parfois à la limite du fair‐play…

Novak, vous venez de battre le recordman de victoires en Grand Chelem, vous jouez contre une des meilleures géné­ra­tions de joueurs. Comment le ressentez‐vous ?

« Je ne pense pas dominer, mais je suis très fier de ce que j’ai accompli. Gagner un titre du Grand Chelem est très spécial pour un joueur de tennis. Quand on devient profes­sionnel, on en rêve. C’est incroyable de revivre de tels moments après 2011. Gagner contre un de mes plus grands rivaux, Roger Federer, le recordman de victoires en Grand Chelem, quelqu’un qui vous pousse jusqu’au dernier, reste très spécial. Je remercie toute mon équipe pour me permettre d’être perfor­mant comme je le fais. Je vais me souvenir très long­temps de cette soirée. »

Que repré­sente pour vous ce nouveau titre, syno­nyme de « Petit Chelem » à nouveau ?

« La saison a été excep­tion­nelle ! J’ai été très chan­ceux d’avoir cette réus­site. L’année n’est pas finie, mais en Grand Chelem oui. J’en ai gagné trois sur quatre, c’est beau­coup plus que ce que j’attendais. J’ai toujours beau­coup d’attentes quand un Grand Chelem arrive. Mais être assis ici avec le trophée, c’est incroyable. Je suis très fier. Roger a très bien joué tout au long de l’année. Je savais qu’il serait agressif, qu’il allait essayer de casser mon rythme. J’étais préparé pour ça. Comme d’ha­bi­tude, on a poussé nos limites jusqu’au bout. »

Après votre incroyable année 2011, c’est évidem­ment plus diffi­cile de la rééditer ?

« Oui, c’était très dur de refaire une saison comme 2011. Mais je suis une personne diffé­rente. Je suis un mari, un père. J’ai une autre approche du tennis aujourd’hui. Je suis un joueur plus complet et plus fort physi­que­ment et menta­le­ment. Je me sers de cette expé­rience avant chaque match. »

Lors des discours vous n’avez rien concer­nant le public qui est loin d’avoir été fair‐play, presque un public de Coupe Davis…

« Il y avait beau­coup de suppor­ters de Roger. J’essayais de me dire que certains m’encourageaient ! Mais je ne peux pas m’asseoir et critique le public. C’est logique qu’un tel cham­pion comme Roger soit autant soutenu. C’est le cas dans le monde entier. Je ne suis pas là pour dire s’il faut moins ou plus l’encourager. Je suis là pour jouer au tennis. Je suis là pour gagner ces encou­ra­ge­ments et espérer, peut‐être, être dans la même situation. »

De votre envoyé spécial à New York