Qualifié sans trembler pour les quarts de finale de l’US Open en battant Tommy Robredo, 7–5, 6–2, 6–2, le Suisse s’est envolé après le gain de la première manche, gagnant son neuvième match en autant de rencontres contre l’Espagnol. Le numéro 1 mondial a rendez‐vous avec Robin Soderling pour une place dans le dernier carré new yorkais.
Un premier set délicat ?
J’ai essayé de déchiffrer sa façon d’aborder le match. Il a énormément joué mon revers. Je m’attendais à ce qu’il ouvre un peu plus sur mon coup droit, mais il ne le faisait pas. J’étais un peu incertain à ce moment là sur la manière de le jouer. Il me déstabilisait bien et il était intense de la ligne de fond court. J’ai eu des balles de break à sauver, c’était délicat. Je l’ai breaké et ça a peut‐être été la clé de ne pas devoir aller au jeu décisif. Une fois que j’ai pris l’avantage, j’ai pu taper la balle plus librement. Ça ne lui a plus laissé l’opportunité de jouer son jeu. J’ai pris le dessus et j’ai joué du bon tennis.
Un jeu plus tourné vers le filet ?
Contre les meilleurs joueurs, vous devez leur prendre du temps. Ça vous oblige à être plus agressif, à suivre plus souvent vos coups au filet. Je suis un joueur, plus mon adversaire joue bien, mieux je joue également. Mais je me dois d’être toujours prudent. Je ne convertis pas autant d’occasions que je devrais, mais ça marche. Je suis content de mon jeu actuellement. Le prochain match sera difficile, je suis excité.
Soderling ?
Il a l’air d’être à nouveau sur une bonne dynamique. Quand je pense à lui, je pense évidemment à la finale de Roland Garros, qui était un grand moment pour moi, un grand tournoi. Mais il est capable d’être très fort. Il a bien joué et gagné à Bastad. Il a joué correctement cet été, et ici il est en quart de finale. C’est un challenge difficile. J’espère que je pourrais bien jouer, parce que c’était toujours serré avec lui. C’est un joueur difficile à manœuvrer.
Publié le mardi 8 septembre 2009 à 09:03