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Flipkens réalise « un rêve »

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Grande espoir du tennis belge, Kirsten Flipkens n’a souvent été vu comme un éternel talent inex­ploité. Très perfor­mante en junior, la 93ème joueuse mondiale a surtout été minée par les bles­sures lors de ses premières années sur le circuit WTA. Libérée de ce poids, la jeune femme de 23 ans, s’est quali­fiée pour le troi­sième de tour de l’US Open après avoir battu Jelena Dokic et Anabel Medina Garrigues, tête de série numéro 20. Elle s’est confiée au quoti­dien belge La Dernière Heure, et se dit ravie de rencon­trer Kim Clijsters pour une place en huitième de finale du dernier Grand Chelem de la saison.

« Kim, je la connais depuis que j’ai l’âge de cinq ans lorsque j’avais commencé à frapper mes premières balles au club de Diest. Je la consi­dère un peu comme ma grande sœur. Lorsque j’étais au tennis‐études de la VTV, elle m’avait pris sous sa coupe alors que je voulais rentrer à la maison. Je l’ido­lâtre et je suis comblée de pouvoir la rencon­trer. C’était un rêve que je nour­ris­sais depuis le tirage au sort et qui m’a donné beau­coup de motivation. »

Accompagnée à New York de sa mère et de Tom Baeten, entraî­neur à la VTV, Flipkens voit dans son premier résultat notable ne Grand Chelem une mue de son jeu atypique. « Je crois surtout que je suis devenue beau­coup plus constante », a t‑elle déclarée.« J’ai la répu­ta­tion d’avoir un jeu chiant, mais que voulez‐vous ? Je ne mesure qu’1,65m. Je dois dès lors trouver une autre manière pour gagner. C’est un peu comme Olivier Rochus. Je slice, je fais des amor­ties. Et il n’y a pas beau­coup de joueuses qui sont capables de faire cela sur le circuit. »

Si elle n’ira pas sur le terrain pour faire le figu­ra­tion, la Belge ne se voit comme un amuse‐gueule pour sa cham­pionne de compa­triote. « Kim a toujours été plus forte que moi. C’est normal, elle était la plus grande. Je suis ravie de la rencon­trer au troi­sième tour et non au premier. On n’a pas beau­coup parlé tennis, mais plutôt shop­ping. Je lui ai envoyé trois messages pour que l’on aille faire les maga­sins ensemble à New York, mais elle ne les a pas vus. Je vais m’amuser à 200 % tout en me donnant à 100 % pour gagner, même si je sais que ce sera très dur. »