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« Je ne vais pas tout chambouler »

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Vainqueur des US Open Series, Andy Murray était à nouveau annoncé comme favori dans cet US Open, mais s’in­cline préma­tu­ré­ment, la faute à un énorme Stanislas Wawrinka. En confé­rence de presse, l’Ecossais est revenu sur cette cruelle décep­tion. Une nouvelle désillu­sion qui ne remet pas en cause le travail accompli cette saison.

Des problèmes physiques aujourd’hui ?
ANDY MURRAY : Non, enfin un peu à cause de la durée du match, j’imagine. 
Pourquoi alors avoir reçu un trai­te­ment ?
ANDY MURRAY : La première fois, c’était pour une crampe ; la deuxième c’était mon coude droit qui souf­frait un peu.
Quand les problèmes se sont‐ils mani­festés ?
Au début du troi­sième je dirais. 
Cela vous a‑t‐il affecté dans vos dépla­ce­ments ou pour réaliser un certain type de coups ?
ANDY MURRAY : Non, pas de problèmes de déplacement.
Avez‐vous ressenti de la fatigue ?
ANDY MURRAY : Peut‐être un peu, je ne sais pas. Je n’ai pas vrai­ment ressenti de fatigue dans un long match depuis longtemps.
Est‐ce la faute de Stanislas alors ?
ANDY MURRAY : Forcément, il a mieux joué que moi, il n’y a pas grand chose d’autre à dire. Il a failli gagner le premier set, j’ai failli gagner le second mais après j’ai commencé à lutter.
Vous dites qu’il a mieux joué que vous. Vous connaissez bien Stan, puis­qu’il vous arrive de vous entraîner ensemble. Avez‐vous décélé des modi­fi­ca­tions dans son jeu ?
ANDY MURRAY : Non, il a bien joué, bien servi quand il le fallait, il était mieux dans son match.
Evidemment vous devez être très déçu. Que ressentez‐vous, pour vous, qu’est‐ce qu’il vous manque pour gagner un tournoi du Grand Chelem ?
ANDY MURRAY : Je ne sais pas, vu que je n’en ai pas gagné. J’imagine qu’il faut jouer son meilleur tennis pendant le tournoi, c’est tout, il n’y a pas d’autres façons d’y arriver car il y a telle­ment de joueurs coriaces à battre en chemin, et si tu ne joues pas assez bien tu n’as aucune chance. 
Pouvez‐vous revenir sur votre frus­tra­tion gran­dis­sante au fil du match : vous avez frappé les cordes, vous êtes‐vous enfoncé dans cette frus­tra­tion, ne vous a‑t‐elle pas submergé quelque part ?
ANDY MURRAY : Je ne pense pas avoir perdu le match pour ça, j’ai dépassé ce stade depuis ces deux, trois dernières années. D’un autre côté, j’ai un peu senti ma chance de faire un bon résultat à New York me filer entre les doigts à un moment du match. Je travaille très dur pour essayer de gagner ce genre de tournois
N’est‐ce pas d’au­tant plus frus­trant étant donné vos résul­tats pendant la tournée améri­caine qui a précédé ?
ANDY MURRAY : Peu importe ce qui a précédé, c’est toujours frus­trant de perdre dans un Grand Chelem, mais c’est ainsi. J’aurais adoré faire mieux ici, mais bon, je vais retourner chez moi, me reposer, et penser à ce que je dois encore faire pour m’amé­liorer. C’est dommage, car sur l’en­semble de l’été, j’ai bien joué.
C’est le dernier grand tournoi de la saison, quel regard portez‐vous sur votre année ?
ANDY MURRAY : J’ai très bien joué en Australie ainsi qu’à Wimbledon, les Masters Series de cet été se sont très bien déroulés. Entre Melbourne et le début de Wimbledon, j’étais un peu perdu, en gros je me suis bien comporté dans deux tour­nois du Grand Chelem sur quatre. Aujourd’hui, c’est un match que j’au­rais proba­ble­ment dû gagner. 
Qu’est‐ce qui a marché et qu’est‐ce qui n’al­lait pas aujourd’hui ?
ANDY MURRAY : Les deux premiers sets étaient très serrés, dans le troi­sième et le quatrième il servait beau­coup mieux que moi.
Ca ne vous inquiète pas pour la suite de votre carrière, ce grand titre qui vous manque ?
ANDY MURRAY : Je ne sais pas si je gagne­rais un jour, mais j’en ai envie. Si je n’ar­rive pas, qu’est‐ce qui se passera, si je donne 100%, fais de mon mieux, travaille physi­que­ment aussi dur que possible, m’en­traîne dur, je ne peux pas faire plus, c’est un rêve très diffi­cile à accomplir.
Allez‐vous accé­lerer vos recherches pour un nouvel entraîneur ?
ANDY MURRAY : Surtout pas, il faut être patient, ne pas choisir un entraî­neur préci­pi­tam­ment sur la base d’un match.
Pensez‐vous au contraire qu’il vous faille essayer de vous en sortir tout seul, que la solu­tion vienne de vous uniquement ?
ANDY MURRAY : Je vais parler à tous ceux avec qui j’ai travaillé pour voir ce qui allait et ce qui n’al­lait pas cette année, mais je ne vais pas me mettre à pani­quer et à tout analyser, j’ai quand même joué l’un de mes meilleurs tennis dans deux Grand Chelem cette année. Je veux m’amé­liorer pour me sentir mieux. Je vais cher­cher un coach, des gens qui me fassent progresser, ceci dit je suis content de mon équipe, ils savent ce qu’ils font, donc je ne vais pas tout chambouler.