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John McEnroe vote les Andys

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John McEnroe ne voit pas Roger Federer décro­cher un sixième titre consé­cutif à l’US Open. L’Américain, quadruple vain­queur du tournoi s’en explique à British Eurosport « Je continue de penser qu’il est le favori pour l’US Open mais je ne le mets pas gagnant. Tout simple­ment parce qu’il a déjà fait beau­coup. Il a gagné de façon inat­tendue Roland Garros, puis s’est imposé à Wimbledon en battant le record de Sampras, avec la manière dont il l’a fait contre Roddick. » McEnroe penche pour la décom­pres­sion du côté du Suisse. « Ça serait le cas de n’importe quel être humain dans cette situa­tion, même Roger. »

« Je pense que le fait d’avoir gagné Wimbledon et d’avoir battu le record lui a enlevé un peu de pres­sion. Est‐ce que ça peut le trou­bler ? Est ce qu’il va perdre un peu de tran­chant ? Peut‐être, mais il semble toujours si bien jouer, avec cette flui­dité et sa façon qu’il a de ne pas subir la pres­sion », avouait l’an­cien numéro 1 mondial. « Son plus grand défi main­te­nant doit être ses jumelles. » Le frère de John, Patrick avan­çait dans le sens de son aîné. « En tant que père de jumelles de neuf mois, je peux vous dire que c’est un sacré chal­lenge. Mais quelque chose me dit que Roger ne devrait pas changer autant de couche‐culottes que moi. »

Le génial gaucher donne ses préfé­rences aux Andy, Murray et Roddick, pour le dernier tournoi majeur de la saison. « Selon le tableau, ma préfé­rence va à Murray ou Roddick. Il joue le meilleur tennis qu’il m’ait été donné de voir de sa part. Et Murray, le dur améri­cain est sa surface préférée. Ces gars vont être affamés, Roddick pour gagner un autre Grand Chelem et Murray pour gagner son premier. Ils sont capables d’aller cher­cher cette victoire au plus profond d’eux-mêmes. »

L’accession à la place de dauphin de Roger Federer de Murray pour­rait être une des bases d’un éven­tuel succès à New‐York pour McEnroe. « Pour le moment, Murray est numéro 2 mondial, ce qui signifie que Nadal et Federer peuvent être dans la même partie de tableau. Roddick, en tant que numéro 5, pour­rait égale­ment être avec eux, ou dans le quart de Federer. Ce qui lais­se­rait un tableau dégagé pour Murray. C’est une impor­tante part du puzzle. »