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Murray et Nadal, premiers accrocs

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Andy Murray et Rafael Nadal se sont quali­fiés pour le troi­sième tour de l’US Open en aban­don­nant leur premier set du tournoi. L’Écossais a battu le Chilien Paul Capdeville 6–2, 3–6, 6–0, 6–2, et l’Espagnol est venu à bout de Nicolas Kiefer, 6–0, 3–6, 6–3, 6–4.


Quand le tennis est encore en réglage dans les premiers tours, il faut faire avec les moyens du bord. En tant que numéro 2 et 3 mondiaux Andy Murray et Rafael Nadal avaient une marge suffi­sante pour battre Paul Capdeville et Nicolas Kiefer. Mais les pour­sui­vants de Roger Federer au clas­se­ment mondial ont lâché le premier set de leur US Open.


« J’ai joué trois très bons sets et un mauvais »
, a déclaré Murray. « Mais vous pouvez en rater un parfois. Je me suis bien repris. J’étais un peu dans un état de léthargie, j’ai eu un petit coup de barre. Je ne sais pas pour­quoi. Mais j’ai réussi à recti­fier le tir à la fin quand j’en ai eu besoin. » Cela dit, le fina­liste 2008 de l’US Open n’a pas du tout été inquiété hors de la deuxième manche, seul set où il a perdu sa mise en jeu. 2h07 ont suffi pour qu’il se retrouve au troi­sième tour. Il rencon­trera Taylor Dent pour une place en huitièmes de finale du dernier Grand Chelem de la saison.

Nadal était soulagé de s’en sortir en quatre manches. Après un départ super­so­nique, Rafa a dû composer avec un Kiefer qui n’a pas lâché. « Quand vous gagner le premier set faci­le­ment, c’est diffi­cile quand l’ad­ver­saire se met à mieux jouer. Je suis très content d’avoir pu le battre aujourd’hui », a avoué le numéro 3 mondial. À 3–3 quatrième manche, l’Allemand a manqué deux balles de break alors qu’il menait 15–40 sur le service de l’Espagnol, qui s’en est fina­le­ment sorti. Ce fut le tour­nant du match, puis­qu’au jeu suivant, Nadal a breaké son adver­saire lors d’un jeu qui a duré 12 minutes. Après 2h59 de jeu, il a su valider son ticket pour le troi­sième tour de l’US Open, où il jouera contre Nicolas Almagro. 

On le voit, Murray a été beau­coup plus tran­quille que Nadal, accroché à partir de la deuxième manche jusqu’à la fin du match. La marge et l’aura de ces cham­pions sont suffi­santes dans les premiers tours, mais il leur faudra monter leur niveau de jeu au fur et à mesure des matchs.