AccueilUS OpenMurray, l'éternel, frôle l'exploit face à Tsitsipas

Murray, l’éternel, frôle l’ex­ploit face à Tsitsipas

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Comment ne pas aimer Andy Murray, sa rage de vaincre, son refus d’abdiquer ?

On se le demande après le match tita­nesque du Britannique face à Stefanos Tsitsipas, 3e joueur mondial, au premier tour de l’US Open. 

S’il a fini par s’in­cliner en cinq sets après quasi­ment 5 heures de jeu (enlevez les 20 minutes de pause de Tsitsipas), l’an­cien numéro 1 mondial a livré une pres­ta­tion digne de son rang malgré ses limites physiques assez logiques (prothèse de hanche en métal).

Si dans un premier temps ce match appa­rais­sait comme de la malchance pour Andy lors du tirage au sort, il s’est fina­le­ment avéré être une aubaine pour lui. Oui, car il a pu prouver à la terre entière qu’il avait encore le niveau pour bous­culer un top 3 mondial après des mois et des mois de galère à tenter de soigner cette satanée hanche telle­ment douloureuse. 

S’il sera forcé­ment déçu après cette défaite presque cruelle, il pourra quand même se dire dans un coin de sa tête qu’il a tout donné, comme d’ha­bi­tude, et qu’il n’a rien à regretter. Et c’est peut‐être cela le plus impor­tant au final. 

De son côté, le Grec, qui commence genti­ment à agacer tout le monde sur le circuit avec ses pauses inter­mi­nables (il en a le droit), à eu très chaud aux fesses mais finit par s’en sortir grâce à un calme olym­pien et ça ne s’in­vente pas lors­qu’on est natif d’Athènes. 

Tsitsipas s’im­pose donc, 2–6, 7–6(7), 3–6, 6–3, 6–4, après 4h45 de jeu, et retrou­vera le mira­culé Adrian Mannarino pour une place au troi­sième tour. 

On notera d’ailleurs la poignée de main glaciale entre les deux hommes (voir ci‐dessous) :