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Murray, une « déception »…

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Déception pour Andy Murray, hier, à l’US Open. Battu 6–4 6–3 6–2 en quarts de finale par Stanislas Wawrinka, il débriefe ce résultat en confé­rence de presse. Et rela­ti­vise : son année demeure une bonne année !

Une journée diffi­cile… Qu’est‐ce qui s’est passé ?

Je pense qu’il a bien joué. Ce jeu, à 5–4, dans le premier set, a été très impor­tant. J’ai eu ma chance de le gagner, ça a été l’un des moments les plus durs du match. Lui, il a eu ses occa­sions et j’ai fait quelques erreurs. Et il l’a emporté. Pour le reste, je n’ai pas réussi à m’of­frir des balles de break, il a trop bien servi. Il a joué le long des lignes, il a frappé de gros coups… Il a trop bien joué.

Vous n’avez jamais semblé à l’aise dans ce tournoi, vous n’avez jamais trouvé votre rythme…

Il y avait des condi­tions venteuses, tout le monde a mis un peu de temps à se sentir à l’aise sur le court. Mais je n’ai pas eu l’im­pres­sion de mal jouer. J’ai été en quarts de finale d’un Grand Chelem, ce n’est jamais facile. J’aurais aimé un peu mieux joué. J’ai surfé sur une super dyna­mique depuis un an. C’est dommage que j’ai joué un mauvais match aujourd’hui.

Qu’a‐t‐il fait de parti­cu­lier pour vous gêner ?

Il fait service‐volée plusieurs fois au début du match, sur des gros points. Sur les points à 30‑A, sur les égalités… Il l’a fait. Mis à part ça, il a très bien frappé la balle aujourd’hui. Pour moi, c’était diffi­cile de dicter l’échange. Quand il avait le vent avec lui, il servait avec le vent et prenait l’avan­tage dès le premier coup de raquette. J’ai été contraint de défendre très loin derrière ma ligne de fond de court.

Vous avez été incroya­ble­ment constant en Grand Chelem, ces derniers temps. Cela rend encore plus déce­vant ce résultat ? Cela vous motive ?

Je ne sais pas. Si on attend de moi que je gagne chaque Grand Chelem que je joue ou que je sois en finale, ça va être très, très diffi­cile. Avec les gars sur le circuit, actuel­le­ment, c’est un vrai chal­lenge. Comme je l’ai dit, j’ai joué mon meilleur tennis en Grand Chelem ces deux ou trois dernières années. J’ai perdu en trois sets, aujourd’hui, c’est déce­vant. J’aurais aimé aller plus loin, mais je ne peux pas me plaindre. Si quel­qu’un m’avait dit avant l’US Open 2012 que je revien­drai ici en tant que tenant du titre, en ayant gagné Wimbledon et les JO, j’au­rais signé à 100%. Donc je suis déçu, mais cette année reste une bonne année.

Stan va disputer sa première demi‐finale. Quand on voit comment il joue aujourd’hui, peut‐il prétendre à des titres de ce genre aujourd’hui ?

Je ne sais pas. Je sais combien il est diffi­cile de les gagner, ces titres. J’ai atteints quelques demi‐finales et finales avant d’y parvenir. Je ne connais pas la réponse. Vous verrez dans les prochains jours.