Rafael Nadal était trop fort pour Andrey Rublev. Sans même avoir à forcer son talent, l’Espagnol a corrigé le Russe (6−1, 6–2, 6–2), auteur d’un festival de fautes directes. Le Majorquin retrouvera le dernier carré du Grand Chelem new‐yorkais pour la première fois depuis 2013.
Sur sa qualification pour les demi‐finales après avoir battu Andrey Rublev…
« Je suis content de la manière dont j’ai joué. Le résultat est positif. Quand vous commencez un tournoi, votre crainte est de perdre rapidement et de rentrer à la maison avec la sensation de ne pas avoir combattu. Aujourd’hui, la sensation est différente. J’ai gagné cinq matchs, je suis en demi‐finales. Je me suis amélioré pendant le tournoi. Je faisais un pas en avant match après match et c’est le moment d’en faire un encore plus élevé si possible. J’ai l’attitude pour faire en sorte que cela arrive. »
Sur le côté « spécial » d’affronter éventuellement Roger Federer…
« Nous avons créé un classique que les gens attendent de voir avec impatience. C’est une véritable opposition de styles. Nous avons rivalisé pendant 10 ou 12 ans pour remporter les plus grands trophées. Nous avons répété ces matchs, ces finales à plusieurs reprises. C’est devenu une tradition et c’est encore plus spécial parce que nous sommes dans la dernière partie de notre carrière. »
Sur ce qu’il admire chez Roger Federer…
« Je ne veux pas que l’on pense que j’ai envie d’être son petit ami (fou rire général). Nous ne voulons pas parler de ça avant un match aussi important. Nous avons du respect l’un envers l’autre et nous avons toujours eu une très bonne relation. Nous avons fait des choses importantes pour le tennis. Federer est un grand ambassadeur de notre sport. C’est un exemple pour les enfants. Il a toujours cette passion pour le jeu, même après des années sur le circuit et autant de victoires. Je l’admire. »
Sur Juan Martin Del Potro…
« Del Po est un top joueur. Quand il joue bien, il est très difficile à arrêter. Son coup droit est probablement le meilleur du circuit. Si on le laisse jouer et être en bonne position, avec son coup droit, on est « mort ». Il devient inarrêtable. »
De votre envoyé spécial à New York
Publié le jeudi 7 septembre 2017 à 00:11