Si le sujet est plut brûlant pour l’US Open, il le sera aussi pour Roland‐Garros si la date d’origine est maintenue.
Certains spécialistes pensent d’ailleurs à juste titre qu’un tournoi du Grand Chelem sans les qualifications n’est pas vraiment un tournoi du Grand Chelem.
Mais en période de post‐Covid 19, ce tournoi dans le tournoi pose des problèmes supplémentaires en terme de logistique et de coûts.
La solution serait que le conseil des joueurs défende les « qualifs » et fasse pression, ce qui ne semble pas être vraiment le cas.
Le poids des joueurs de second rang, leur « pouvoir », leur statut financier précaire revient alors comme un boomerang.
Il sera donc intéressant de suivre ce sujet car si l’on ne peut pas nier que l’ensemble du monde du tennis leur est venu en aide, il serait assez surprenant que si les cadors peuvent jouer, on leur refuse à eux d’exercer leur profession.
Publié le dimanche 7 juin 2020 à 09:51