Du jamais vu depuis Serena Williams (17 ans) – Martina Hingis (18 ans), en 1999 à l’US Open également. Quand elles entreront sur le court ce samedi à 16h à New York et 22h en France, Emma Raducanu et Leylah Fernandez auront respectivement 18 et 19 ans. Qui aurait pu imaginer une telle finale ? Personne. Cette affiche aussi rafraîchissante qu’excitante promet une fin de tournoi féminin en apothéose.
D’un côté Emma Raducanu, 366e mondiale (!) début juin, révélée à Wimbledon, 150e avant l’US Open. Elle est la première joueuse à atteindre la finale d’un tournoi du Grand Chelem en sortant des qualifications. Et en plus sans perdre de sets.
De l’autre, Leylah Fernandez, 73e mondiale avant le début de l’US Open, tombeuse de trois Top 5 : Naomi Osaka, Elena Svitolina et Aryna Sabalenka. Depuis le 3e tour, la Canadienne a bataillé à chaque fois en trois sets.
Les deux prodiges ont deux styles différents. Emma Raducanu distribue depuis le fond de court avec une puissance et une aisance technique impressionnantes. Elle sert très bien et s’appuie surtout sur son revers. Leylah Fernandez, plus petite, se déplace mieux et varie plus que la Britannique. Elle arrondit les trajectoires avec sa patte gauche qui lui permet de trouver des angles.
La partie s’annonce haletante et extrêmement serrée. Si Raducanu part avec un léger avantage, Fernandez a montré qu’elle ne lâchait jamais rien.
Publié le samedi 11 septembre 2021 à 12:45