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Serena rejoint…Federer

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En l’emportant face à Victoria Azarenka en trois manches (7−5, 6–7 (6), 6–1) au cours d’un match d’an­tho­logie, Serena Williams engrange son 17ème titre du Grand Chelem, le 5ème sur ses terres à New‐York. Mais que ce fut dur…

7–5, 4–1, double break obtenu sur un jeu catas­trophe de Victoria Azarenka qui commet trois double fautes, on se dit alors que l’on va pouvoir se coucher tôt (rires). Mais c’est mal connaitre le tempé­ra­ment de Vika qui se rapproche tout de suite en débrea­kant une première fois avant de conti­nuer à s’accrocher. 

Servant logi­que­ment pour le gain du match à 5 à 4, Serena, très nerveuse, s’emmêle un peu les pinceaux, Vika recolle alors à 5 partout mais ne parvient pas à confirmer ce come‐back sur sa remise en jeu. L’Américaine a donc une nouvelle fois l’oc­ca­sion de conclure mais Vika n’ab­dique toujours pas, bien au contraire. Elle accroche son tie‐break, mieux l’emporte au cours d’un jeu décisif en tout point hallucinant. 

On croyait alors logi­que­ment Serena complè­te­ment atteinte menta­le­ment. Et malgré quelques gestes d’aga­ce­ment, elle déci­dait alors de ralentir un peu le jeu et surtout de prendre moins de risques. Une tech­nique qui allait s’avérer effi­cace puis­qu’elle brea­kait par deux fois. Cette fois à 5 à 1, elle ne trem­blait pas et pouvait laisser éclater sa joie par quelques bonds dont elle a le secret concluant un duel en tout point remarquable. 

Difficile de résumer un duel d’une telle inten­sité en quelques lignes, même si le deuxième set restera un modèle du genre en terme de retour­ne­ment de situa­tion et ce même si à la fin c’est Serena qui l’emporte. En tout cas, le tennis féminin ne peut qu’être valo­riser par ce type de combat. Les deux joueuses ont offert un spec­tacle de grande qualité tant tech­ni­que­ment que menta­le­ment. Alors, oui, il y a des frappes lourdes mais sur certaines séquences, elles nous ont aussi prouver qu’elles savaient utiliser toutes les variantes du tennis moderne.

Il reste qu’avec 17 titres du Grand Chelem à son palmarès, Serena Williams rejoint donc un certain Roger Federer. Et l’on peut logi­que­ment penser qu’à l’in­verse du Suisse, ce sera plus facile pour elle d’ef­facer ce chiffre devenu mythique depuis que Rodgeur a remporté Wimbledon en 2012.

La raquette de Serena Williams, ici !

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