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Serena Williams : « Un honneur… »

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Une Serena Williams radieuse s’est présentée en confé­rence de presse, après sa victoire à l’US Open. Extraits.

Vous avez sentie de la pres­sion au début du tournoi, en tant que tenante du titre ?

Il y a toujours de la pres­sion quand vous défendez votre titre. Je n’en ai pas trop senti, mais je savais que je voulais gagner. Mais, d’une certaine manière, perdre un match (défaite contre Victoria Azarenka en finale de Cincinnati) avant l’US Open m’a enlevé un peu de pres­sion. Je me suis sentie mieux. 

Tout le monde parle de Chris Evert et Martina Navratilova, vous avez égalé Federer avec 17 titres… Est‐ce que tout ça a une signi­fi­ca­tion pour vous ?

C’est un honneur d’avoir gagné autant que Roger (Federer). C’est un immense cham­pion depuis plusieurs années. C’est juste un compé­ti­teur incroyable et il joue encore aujourd’hui, et il a encore certai­ne­ment des victoires devant lui. Pour ce qui est de me comparer à Crissy (Chris Evert) et Martina (Navratilova), non, il ne le faut pas, pas encore, parce que je ne suis pas encore à leur niveau. Je ne peux pas me comparer à elles parce que les chiffres disent qu’elles sont encore plus grandes.

Vika nous a dit que, lorsque deux cham­pionnes s’af­frontent, c’est la plus coura­geuse qui l’emporte…

Je ne crois pas forcé­ment que j’ai été plus coura­geuse que Victoria, ce soir. Je trouve qu’elle est entrée sur le court pour me battre. Elle a changé son jeu, elle s’est accro­chée et elle a fait ce qu’il fallait faire. J’ai juste essayé de m’en sortir en jouant le tennis que je sais pouvoir jouer.

Quelles sont vos sensa­tions, vous dire que vous avez gagné votre 17ème Grand Chelem…

C’est diffé­rent main­te­nant, parce qu’a­vant que je gagnais c’était un, deux, trois ou quatre majeurs alors que main­te­nant c’est 16 ou 17 : cela a plus de signi­fi­ca­tion dans l’his­toire du jeu. Et puis avec l’âge qui avance je ne sais pas si je vais pouvoir remporter un autre tournoi du Grand Chelem. Je l’es­père mais il y a quand même ce senti­ment à chaque fois que je gagne. Et puis quand on essaie d’écrire l’his­toire ou de la rejoindre, on est aussi un peu plus nerveuse que ce qu’il faudrait. Ce trophée, ça veut dire beau­coup pour moi.

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