AccueilUS OpenSimon : "Juste impossible de jouer"

Simon : « Juste impos­sible de jouer »

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C’est un Gilles Simon très déçu qui s’est présenté en confé­rence de presse pour répondre aux ques­tions des jour­na­listes fran­çais. Le numéro 9 mondial est revenu sur son problème récur­rent au genou droit (qui l’a contraint à l’abandon aujourd’hui) et évoqué son avenir proche. 

L’abandon en début de quatrième set :

Ouais, de toute façon c’était plus possible depuis déjà un petit moment mais, je sais pas, j’avais envie d’es­sayer de finir le troi­sième set pour voir. Je me suis dit « on sait jamais », mais de toute façon après, la route aurait été bien longue pour finir le match, donc il n’y avait plus beau­coup d’espoir.

La douleur

Elle est survenue sur un retour, normal, comme d’ha­bi­tude. J’ai ressenti une grosse douleur au genou, celle que je ressens parfois, enfin que je n’avais pas ressentie depuis un moment. Et puis comme j’ai expliqué, quand ça arrive après c’est juste impos­sible de jouer donc voilà je suis très déçu que ça tombe main­te­nant. Mais je ne peux pas y faire grand chose. De toute façon je ne peux plus jouer après contre un joueur aussi solide que lui. J’ai essayé de frapper aussi fort que possible après que le douleur soit survenue mais de toute façon c’est juste que je peux plus jouer quand ça arrive.

Un problème récurrent

J’avais l’im­pres­sion que j’ar­ri­vais a mieux gérer ce souci, je n’avais pas ressenti cette douleur aussi vive depuis Wimbledon. Donc je me suis dit, ça fait un moment, j’ai mal, je le sens, mais ça va. Et puis j’en avais parlé avec Thierry (Tulasne), on s’était dit « aller on part sur la tournée, on fait un bon entraî­ne­ment, on se donne à fond et on voit ce que ça donne ». Et c’était de mieux en mieux, je sentais que je jouais de mieux en mieux et puis voilà, malheu­reu­se­ment je suis arrêté dans mon élan.

La douleur lui a t‑elle fait peur ?

Peur ? Non. Mais voilà je vais rentrer, je vais faire des examens et je vais voir ce qu’il y a de mieux à faire. Donc voilà, ça va vrai­ment dépendre des résul­tats des examens parce que je sais exac­te­ment où j’en étais après Roland Garros, donc je vais voir si c’est quand même un peu mieux, si c’est moins bien, si ça s’ag­grave… Là je ne sais pas, faut vrai­ment que je vois sur les images ce que ça donne. Que je vois si ça va quand même plutôt dans le bon sens ou pas. Parce que ces douleurs là je les ai eues, par exemple deux jours avant Wimbledon et après je ne les ai pas senties du tournoi. Donc je vais voir, c’est juste que voilà quand ça tombe c’est fini pour la journée on va dire. Et donc c’est bien dommage.

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