Vainqueur 6⁄3, 6⁄2, 6⁄4 en 2h02 de Thomaz Bellucci, Gilles Simon n’a pas tremblé, signant une belle prestation. Le numéro 2 français a rendez‐vous avec son bourreau de Wimbledon, Juan Carlos Ferrero pour une place en huitièmes de finale de l’US Open.
Victoire contre Bellucci ?
Ça a été un très bon match. Je trouve qu’il jouait très bien, qu’il me posait beaucoup de problèmes. Mais je m’en suis bien sorti, dans les moments importants, j’ai réussi à bien jouer, j’ai eu un peu de réussite et finalement ça fait une belle victoire.
Un match express ?
Deux heures sur le terrain, j’ai dû beaucoup courir, et jouer tous les points. J’avais réussi à prendre l’avantage assez tôt, mais il ne fallait pas le laisser revenir parce qu’il jouait très bien. C’était un bon match du début à la fin. J’aurais un adversaire très difficile à battre au prochain tour. Il fallait ce genre de match pour se mettre en confiance avant.
Quid de Juan Carlos Ferrero ?
Il joue vraiment à une cadence très élevée. Quand il est un peu moins en confiance, un peu moins vite on a l’impression qu’il joue bien mais qu’il ne fait plus grand‐chose. Par contre, quand il retrouve vraiment la petite flamme, le petit coup qui pète bien au bon moment, il est très dur à jouer parce qu’il est difficile à déborder, il ne rate pas des deux côtés, il sert bien, il relance bien. Il peut tenir des heures. À partir de ce moment‐là, il n’a pas beaucoup de défauts.
Bonne réussite en Grand Chelem ?
J’ai fait un peu mieux partout. C’est bien, surtout d’habitude, j’avais du mal là où je mettais des objectifs et de la pression pour bien jouer. Cette année c’est mieux. Sur les gros tournois, je n’ai pas vraiment fait de faux pas. C’est une bonne chose, mais j’espère faire encore mieux, cette fois‐ci ou une autre fois. Mais ça va dans le sens que j’essaye de travailler.
Publié le samedi 5 septembre 2009 à 08:30