AccueilUS OpenTsonga ne s'en "contente pa"

Tsonga ne s’en « contente pa »

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Jo‐Wilfried Tsonga s’est qualifié pour le troi­sième tour de l’US Open en battant Jarkko Nieminen 75, 63, 64 en 1h49. Le Français était satis­fait de son match, mais avouait regarder beau­coup plus loin dans le tournoi, même s’il se méfie de Julien Benneteau, quart de fina­liste à Cincinnati.

Le deuxième tour contre Jarkko Nieminen ?
C’est une victoire plutôt convain­cante. Ça fait toujours du bien de s’en sortir en trois sets contre un joueur comme ça car c’est un joueur très accro­cheur qui est très régu­lier et diffi­cile à manœu­vrer. Ça me laisse le temps de bien récu­pérer pour la suite.

Les clés du match ?
Je pense que c’est la gestion du match. J’ai été très oppor­tu­niste sur les balles de break. C’était mon soucis ces derniers temps. J’avais souvent plus de balles de break que mon adver­saire mais je n’en faisais aucune. Là j’ai fait du 100% c’est un très bonne chose.

Troisième année consé­cu­tive au 3ème tour ?

Ça ne me satis­fait pas. Sinon ça ne serait pas drôle. Ce qui va être inté­res­sant, ça sera les prochains tours. De passer en huitièmes pour commencer.

Lever matinal, à 6h30, ça aide ?

Ces derniers temps, à chaque fois que je jouais à 11h, j’étais en diffi­culté. Je n’étais pas réveillé, je n’arrivais pas à bouger sur le terrain, je n’étais pas bien, pas du tout lucide. L’impression de frapper dans mon oreiller. Là, je me suis réveillé beau­coup plus tôt, ça me permet d’être beau­coup mieux, et je pense que je vais adopter cette méthode. Je suis satis­fait d’être au troi­sième tour. Je ne vais pas me contenter de ça.

Le troi­sième tour contre Julien Benneteau ?

Match à couteaux tirés. Julien est en très bonne forme, il a très bien joué à Cincinnati, il arrive avec de bons résul­tats en Grand Chelem. Ca va être un match inté­res­sant. On va essayer de donner le meilleur de nous‐mêmes, et le meilleur sortira vainqueur.

Deux victoires contre lui en Grand Chelem, un avantage ?

C’est un peu plus dur, c’est plus long en Grand Chelem, donc je suis plus relâché, j’ai plus de temps en trois sets gagnants. Ça joue en ma faveur.