Si l’opportunité était belle pour les deux joueuses, c’est finalement Roberta Vinci qui a su la saisir. Au terme d’un match long et sous une forte chaleur, l’Italienne se qualifie pour sa première demi‐finale en Grand Chelem en s’imposant 6–3 5–7 6–4 contre Kristina Mladenovic. La belle aventure de Kiki s’arrête aux portes du dernier carré…
Frustrant… L’occasion était belle pour Kristina Mladenovic. Mais après les émotions de sa qualification pour son premier quart de finale, la Frenchie est apparue tendue ce mardi. Son début de match le confirme, où Roberta Vinci fait cavalier seule en seulement 27 minutes de jeu au premier set. La Tricolore doit se libérer. Avec un retour gagnant à 3–2 pour s’offrir le break, la Française prend les commandes. Le jeu suivant est finalement représentatif de la rencontre. Après avoir été menée 0–40, Kiki revient mais commet deux nouvelles doubles fautes pour permettre à la Transalpine de revenir. La Française semble connaître un coup de chaud. Le médecin est appelé pour lui mettre un peu de glace sur les jambes.
Mais la nouvelle numéro 1 française nous surprend et conclut ce set sur un revers gagnant. Le « come on » est rageur. L’entame de troisième manche laisse un goût amer après ces trois opportunités de break à 2–1. Car Kristina Mladenovic a péché ce mardi pour conclure. Le septième jeu de la troisième manche en est l’illustration parfaite. Près de 15 minutes d’efforts, six balles de jeu, dont deux perdues avec des doubles fautes, l’Italienne, elle, ne se manque pas. Cette fois, le kiné revient pour strapper la cuisse gauche. Il en est fini des chances de Kiki.
Alors oui, ce quart de finale laisse un goût d’inachevé, car l’occasion était belle de rallier pour la première fois un dernier carré de Majeur. Mais avec 64 fautes directes, 11 doubles fautes (dans des moments décisifs) et seulement 47% de premières balles, c’était impossible d’envisager mieux. Le mérite en revient à Roberta Vinci, fidèle à son jeu si atypique, pour en profiter. La 43eme mondiale disputera sa première demi‐finale de Grand Chelem contre une Williams, Serena ou Venus.
De votre envoyé spécial à New York
Publié le mardi 8 septembre 2015 à 20:54