Dans sa chronique hebdomadaire au quotidien L’Equipe, Mats Wilander compare le jeu de Daniil Medvedev à l’ancien joueur tchèque Miloslav Mecir qui était surnommé le « Chat ». Il est vrai qu’il y a certaines similitudes même si les spécialiste expliqueront que Mecir caressait beaucoup plus la balle que le Russe dont la puissance est un atout considérable dans son jeu. L’autre grande différence entre ces deux champions, c’est que le Chat a toujours été d’un calme olympien alors même qu’il aurait pu craquer mentalement, on pense notamment à sa demi‐finale à Wimbledon face à Edberg en 1988 où il a le match en main avant de perdre. Jamais il n’a joué avec le public comme le fait en ce moment Daniil : « Le comportement de Daniil ne reflète pas du tout son tennis. C’est pourquoi je suis impressionné par la façon dont il gère le public de New‐York. Il arrive à mettre le feu que son tennis ne possède pas. Il utilise la foule pour devenir encore plus fou. Etre populaire, exactement comme Lendl avant lui, c’est sûr qu’il sen fout. »
Publié le mardi 3 septembre 2019 à 11:45