AccueilWe Love Tennis MagCentres privés : précurseurs, incubateurs, accélérateurs

Centres privés : précur­seurs, incu­ba­teurs, accélérateurs

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Ils sont environ 60 sur tout le terri­toire et ce sont eux qui ont permis au padel de se faire connaître. Le centre privé de padel souvent indoor est donc le terreau de cette nouvelle disci­pline. C’est lui qui fait fruc­ti­fier les envies et qui permet à tous de décou­vrir ce sport. Il faut donc qu’il puisse conti­nuer à jouer ce rôle car il est fonda­mental pour l’expansion du padel.

Laurent Beriard de Padel Central Lyon ne mâche pas ses mots. Il connaît le sujet sur le bout des doigts. Alors quand on lui demande ce qu’il pense de l’arrivée du padel dans les clubs de tennis, il reprend son calme et explique : « C’est une bonne nouvelle que la Fédération Française de Tennis ait intégré le padel mais il ne faudrait pas que cette situa­tion remette en cause ce qui fait l’esprit du padel. Ici à Padel Central Lyon, nous offrons l’ensemble des services indis­pen­sables à sa pratique, des courts parfaits, des vestiaires, de la restau­ra­tion et aussi des conseils avisés pour le maté­riel et pour débuter sa première partie. Nous avons été les premiers à créer une école de tennis avec Simon Desliens, l’un des premiers vrais profes­seurs de padel, c’est cet ensemble de services plus les compé­ti­tions que nous organ­si­nons qui font le succès de Padel Central Lyon. C’est un vrai métier et cela a forcé­ment un coût pour nos clients. Il ne faudrait pas que le padel soit fina­le­ment « subven­tionné » comme cela a été le cas avec le tennis. »

Voilà qui a le mérite d’être clair. L’autre point sur lequel Laurent Beriard insiste, c’est le rôle forma­teur que joue les centres dits privés. « On est la première porte d’entrée pour la pratique et cela grâce à notre exper­tise. On connaît la diffi­culté de fidé­liser aujourd’hui une personne autour d’une disci­pline. Ce sont donc ses premiers pas qui sont les plus impor­tants. Quand un client vient tester le padel chez nous, il est dorloté, accom­pagné. Je sais aussi que les autres centres à travers la France mettent cela en place. J’ai envie de dire que c’est notre marque de fabrique, notre label. » Et la recette fonc­tionne bien puisque Padel Central Lyon a visi­ble­ment suscité des voca­tions dans la région : « C’est drôle de constater que la région lyon­naise est l’une des plus dotée en termes de courts de padel. Je ne dis pas que tous les joueurs sont d’abord passés chez nous avant de l’importer dans leur club mais je suis certain que c’est le cas pour une grande majo­rité. Au final, c’est une vraie fierté. De toute façon un équi­libre va, petit à petit, se mettre en place puisqu’on a l’avantage avec une struc­ture indoor de ne pas être tribu­taire de la météo. Ce sera toujours des centres comme le nôtre qui seront les locomotives. »

Jean‐Baptiste Piette, gérant du centre Padel Horizon à Fontenay‐sous‐Bois (Val‐de‐Marne), va encore plus loin sur l’apport des struc­tures privées. « Les struc­tures privées peuvent soutenir le padel par leur capa­cité d’investissement que ne possèdent plus les asso­cia­tions. Elles deviennent alors un relai du monde asso­ciatif. L’intérêt du club privé est d’être un objet social, de mettre en rela­tion des gens. Le padel est un sport qui a besoin d’être animé. Le tennis a une histoire. Le padel, on ne sait pas comment jouer, on a donc besoin d’une struc­ture capable d’avoir une démarche péda­go­gique du nouveau client jusqu’au joueur confirmé. »

Pour connaître tous les lieux afin de jouer au padel c’est ici !

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