Une évidence. Oui, à l’occasion du 10ème anniversaire de GrandChelem, il nous semblait évident de rencontrer Éric Babolat, patron de la marque éponyme basée, comme votre magazine, dans la capitale des Gaules. Une marque qui a toujours soutenu notre initiative et qu’on ne peut dissocier de notre réussite. Retour sur cet engagement et les valeurs qui ont permis à Babolat de devenir, ces dix dernières années, un acteur incontournable du monde du tennis.
On fête notre décennie avec la sortie de ce numéro 50. Si Babolat a tout de suite adhéré à notre projet, c’est parce qu’on est Lyonnais, comme vous (rires), ou parce que vous trouviez le projet innovant ?
« Je vais répondre… les deux (rires) ! Plus sérieusement, le pari de lancer, il y a dix ans, un nouveau support sur le tennis était ambitieux, risqué et innovant. Et, chez Babolat, on aime l’innovation ! Cela nous a tout de suite séduits, car le magazine apportait quelque chose qui manquait aux amoureux, aux passionnés. Les sujets y sont traités de manière originale, aussi bien sur la forme que sur le fond. Pour nous, c’était symbolique de la vitalité de ce sport où il y avait de moins en moins de médias ; or, c’est important de pouvoir s’appuyer sur des supports puissants. À un moment donné, tout le monde ne jurait que par Internet, mais on constate que la force de GrandChelem réside dans son réseau de distribution et son approche éditoriale. Le titre a trouvé sa place en apportant quelque chose de nouveau, c’est un vrai plus. Avec le recul, je me dis que c’était un peu la création d’un OVNI qui n’existait pas. »
Il y a un numéro qui vous a plus particulièrement marqué ?
« Je ne me souviens plus du numéro exact, mais je me rappelle d’un dossier sur les courts insolites ! J’avais trouvé cela original, car on se rendait compte qu’il y a des fous de ce sport qui sont capables de mettre des courts dans des endroits improbables et avec du charme ! »
Vous le rappelez, Babolat a toujours fait de l’innovation un axe stratégique de son développement. C’est un peu votre marque de fabrique…
« L’innovation, c’est la clef. Bien entendu, il faut aussi que cela fonctionne. Innover pour innover, ce n’est pas l’essentiel, cela doit servir le jeu, la pratique, mais aussi que ce soit vérifié au plus haut niveau. Pour faire un raccourci, il faut que cela marche pour Rafael (Nadal) ou Jo (Tsonga) et que cela fonctionne également pour tout le monde. Le jeune qui veut devenir un champion, mais aussi le joueur du dimanche. L’innovation, c’est trouver des moyens pour faire progresser la pratique et cela a toujours été au cœur de nos préoccupations. Babolat est un acteur vivant du tennis, un équipementier qui est là pour proposer des outils performants pour s’améliorer ou prendre encore plus de plaisir. »
Justement, en parlant d’innovation, en 2016 arrive la Jet, chaussure la plus légère du marché. Ce produit très technique est le premier d’une longue série ?
« On l’espère ! C’est la suite ou le début, c’est selon. C’est une chaussure radicalement différente par sa technologie. Ça ne s’est jamais fait, elle a été conçue avec un tissu très innovant, fabriqué en France, en Ardèche. Nous avons réalisé une matrice de textile qui, selon les zones, possède un tissage différent en fonction de l’usage, qu’il soit question de résistance ou de souplesse. C’est donc une chaussure très légère, toujours avec les technologies innovantes de notre partenaire Michelin pour ce qui est de la semelle, notamment au niveau de l’accroche et de la relance. La légèreté est importante, mais il ne faut pas oublier le confort et la proximité avec le sol. Pour un joueur, la chaussure est un facteur essentiel. Ce compromis de confort et de résistance est un équilibre que nous avons pu trouver grâce à cette technologie, la technologie Matrix. Nous avons un excellent produit qui, de plus, donne dans l’originalité. Une telle chaussure n’existait pas avant la Jet. C’est l’aboutissement d’une vraie réflexion et on est fiers du résultat ! »
Nous avons essayé le bracelet Pop, un produit fun et ludique. Il confirme qu’il faut faire simple et éviter les produits exclusifs, comme peuvent l’être vos raquettes connectées ?
« L’idée, avec Pop, c’est de simplifier les choses. La raquette connectée est un produit important, mais qui peut impliquer, pour le joueur, de changer le cadre auquel il est habitué. C’est effectivement exclusif et cela nécessite d’avoir ce produit en particulier. La facilité du bracelet Pop, c’est qu’il suffit de le mettre au poignet pour avoir accès à une multitude d’informations. Il est léger, il ne se sent pas… Pop, c’est quelque chose qui fonctionne avec quelques coups, qu’on peut partager avec les personnes qui nous entourent. L’approche est pleinement différente de la raquette connectée, qu’on utilise pour analyser des matchs ou des sessions d’entraînement et qui nous offre une matière riche au bout de quelques heures. »
GrandChelem n°50, le numéro anniversaire en téléchargement gratuit
Retrouvez gratuitement et en intégralité le numéro 50 « Dix ans de passion », le numéro anniversaire de notre magazine GrandChelem… Bonne lecture !
Publié le lundi 29 février 2016 à 11:07