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Welovetennis Magazine : Bad Boys

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Il y a des fêtes natio­nales qui se trans­forment en fête du tennis. Ce 14 juillet restera dans toutes les mémoires des passionnés qui ont encore assisté à un spec­tacle incroyable dont on peut juste regretter qu’il ait été confiné sur une chaîne à péage remar­quable dans sa couver­ture de l’évènement, mais qui ne touche qu’un public averti. Car cette finale devrait faire partie de notre patri­moine national tant elle contient tous les ingré­dients qui peuvent nous pousser un jour à prendre une raquette dans les mains. 

Si Roger Federer nous a encore régalés avec un jeu de gazon dont il maîtrise toutes les subti­lités, Novak Djokovic a rappelé qu’au tennis rien n’est jamais terminé. Son passing de coup droit à 8–7, 40–30, sur la deuxième balle de match de Federer, confirme qu’un match peut toujours se retourner. Si le Serbe l’a prouvé, le Suisse, logi­que­ment déçu, n’a pas trouvé d’explication plau­sible ou du moins qui puisse le satis­faire. Malgré la décep­tion, il est resté dans la ligne de conduite qui fait sa légende : pas un mot de trop, ni le besoin de trouver un prétexte pour se convaincre d’une certaine forme de malé­dic­tion. Et que dire de l’attitude de Novak Djokovic qui avait la foule contre lui ? Rien de plus que « respect », respect pour ce calme olym­pien, pour cette capa­cité à ne jamais renoncer, ne jamais abdi­quer, y croire encore et toujours et enfin savourer un 16e titre en Grand Chelem, sûre­ment pas le dernier.

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