Roger Federer est revenu sur sa défaite, contre Jo‐Wilfried Tsonga, en conférence de presse. Le Suisse affirme pouvoir gérer la déception, au vu du niveau de jeu produit par Tsonga et lui‐même. Il n’a pas perdu ce match, c’est Tsonga qui l’a gagné.
Sa défaite
« C’est toujours difficile et frustrant de perdre, mais je préfère que ça se passe comme ça, en ayant bien joué moi‐même. Jo a réussi un truc tout à fait particulier pour me battre, il a vraiment super bien joué et a fait un réalisé un match énorme du début à la fin. Il ne m’a pas donné d’ouverture. Je ne me rappelle pas avoir eu une seule balle de break après celle que j’ai convertie (au deuxième jeu du premier set). C’était un grand match, qui me rappelle un peu ma finale contre Andy Roddick en 2009. Ca s’était joué, là aussi, sur des détails. »
Jo‐Wilfried Tsonga
« Je le connaissais, j’avais déjà joué contre lui, donc ce n’est pas comme s’il avait 16 ans et que je le découvrais. Je savais à quoi m’attendre, qu’il pouvait faire de grandes choses, comme de moins bonnes. Aujourd’hui, c’était une grande, avec un très grand match. Il a réalisé quelques jeux de retour assez exceptionnels, il a très bien servi… Mieux, dans les moments clefs, il a sorti le grand jeu. Il a sorti les coups qu’il lui fallait sortir aux bons moments. Ce n’est pas facile pour moi, mais il faut reconnaître qu’il a vraiment fait du bon boulot. »
Son état
« C’est dur, c’est sûr, mais je pense pouvoir mieux gérer cette défaite que celle de l’année dernière. Je n’ai pas vraiment le sentiment d’avoir perdu, tellement je jouais bien moi‐même. Je pense n’avoir rien à me reprocher. Peut‐être sera‐ce plus douloureux dans quelques jours, mais j’en doute. J’avais le jeu pour gagner le tournoi et je me sens en bien meilleure forme que l’année dernière. C’est très encourageant et cette défaite n’y changera rien. Je vais continuer à travailler plus dur que jamais pour être prêt, tant pour la Coupe Davis, que pour l’été américain. »
Son futur en Grand Chelem
« Sans aucun doute, je crois que je peux encore en gagner, oui. Je ne serais pas là si ce n’était pas le cas. Mon jeu est là. Je suis heureux, en bonne santé. Je me sens bien mieux que l’année dernière à la même époque. C’est très encourageant. Même si j’encaisse une difficile défaite aujourd’hui, je ne me sens absolument pas découragé. »
Publié le jeudi 30 juin 2011 à 09:43