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Tsonga en demi‐finales !

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Jo‐Wilfried Tsonga a tenu son rang ce mercredi face à Philipp Kohlschreiber. Le Français s’im­pose en quatre manches, 7–6[5] 4–6 7–6[3] 6–2 en 2h48 et se qualifie donc pour les demi‐finales de Wimbledon. Il y retrou­vera David Ferrer ou Andy Murray.

C’était long, c’était compliqué, mais c’est fait ! Jo‐Wilfried Tsonga a su attendre son heure pour fina­le­ment dominer un Philipp Kohslchreiber accro­cheur. S’appuyant sur un gros service, l’Allemand réussit une bonne entame de match. Solide sur son enga­ge­ment, il empêche le Français de se déta­cher au score. Logiquement, cela se termine par un tie‐break très bien négocié par le Tricolore qui exploite parfai­te­ment les quelques faiblesses mentales de son adver­saire dans les moments chauds.

Et puis soudai­ne­ment, Kohlschreiber élève son niveau de jeu pour prendre le service du Français. L’Allemand se détache 3–1, balle de 4–1 double break. En face, Tsonga bouge moins, rate plus et surtout râle trop. Il finit par se ressaisir, parve­nant à revenir à 4–4. Mais logi­que­ment, Kohlschreiber breake sur le jeu suivant et empoche le second set 6–4. La troi­sième manche n’est d’ailleurs pas fran­che­ment rassu­rante pour le Français. S’il n’est jamais vrai­ment en danger, Jo doit tout de même servir à deux reprises pour rester dans le set. Mais sachant attendre son heure, c’est bien Tsonga qui va cher­cher le set au tie‐break sur un convain­cant 7–3.

Kohlschreiber a peut‐être laissé passer sa chance. Car Tsonga, à nouveau devant au score, passe un dernier coup d’ac­cé­lé­ra­teur dans le 4e set pour boucler ce match en moins de trois heures. Le‐voilà en demi‐finales pour la 2e année consé­cu­tive. Contrat rempli en atten­dant mieux ? L’analyse de Guy Forget sur Canal+Sport : « Jo avait des points à défendre, il a réussi à le faire. C’est formi­dable. Après, d’un point de vue tech­nique, et si on veut chipoter un peu, il est vrai que Jo devra gommer les imper­fec­tions qu’il a eues aujourd’hui pour son prochain match. Il a parfois joué en poin­tillés. Quand c’était bon, c’était très bon mais par moments il descen­dait de trois niveaux. Il ne peut plus se permettre d’avoir ces trous‐là face à quel­qu’un comme Andy Murray ou David Ferrer. Maintenant, Jo est aussi capable d’élever d’un coup son niveau comme contre Djokovic à Roland Garros et de battre un top player à la régu­lière. » Souhaitons‐lui d’y parvenir après demain !