Lorsque nous avons appris que Matteo Berrettini avait discuté avec Boris Becker, cela ne nous a pas étonné tant le jeu des deux champions ont des similitudes si l’on excepte le revers.
Matteo est puissant, massif, c’est une belle bête qui propose sur gazon un jeu en deux, voire trois séquences. Pour y parvenir il s’appuie sur un service lourd, très lourd, qui doit déjà lui faire gagner du temps pour sortir son arme fatale, son fameux coup droit massue.
Lorsqu’il ne sert pas, il a les armes pour attendre l’ouverture et se projeter vers l’avant. Son objectif, comme « Boum Boum, » étant constamment de mettre de la pression sur son adversaire et de tenter un coup gagnant dès que l’ouverture, même minime, existe.
Pour toutes ces raisons, Matteo est le Boris Becker des temps modernes.
Il est le favori logique face à un Félix Auger‐Aliassime qui a besoin de rythme, de rallyes pour trouver la mire et ajuster un tennis encore trop classique et trop souvent vierge de créativité.
Publié le mercredi 7 juillet 2021 à 10:44