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« Ce que Jannik Sinner a vécu contre Carlos Alcaraz en finale de Roland‐Garros l’a, selon moi, poussé à prendre une autre direc­tion en ce qui concerne sa condi­tion physique », estime José Moron

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« Je peux vous assurer qu’il ne s’est rien passé de sensa­tionnel. Je pense qu’il y a simple­ment des moments où il faut faire quelque chose de diffé­rent », a déclaré Jannik Sinner à Wimbledon, après avoir décidé de se séparer de son prépa­ra­teur physique, Marco Panichi, et de son physio­thé­ra­peute, Ulises Badio, deux anciens colla­bo­ra­teurs de Novak Djokovic.

Si le numéro 1 mondial a presque « botté en touche », le jour­na­liste José Moron pense avoir trouvé l’explication. 

« Ce qui s’est passé en finale de Roland Garros a, selon moi, poussé Sinner à prendre une autre direc­tion en ce qui concerne sa condi­tion physique. Il est vrai que, par rapport aux années précé­dentes, son physique, sa puis­sance et son explo­si­vité se sont consi­dé­ra­ble­ment améliorés, mais le coup de mou physique qu’il a connu après le deuxième set de la finale à Roland‐Garros et le fait qu’il ait terminé loin derrière Carlos dans ce domaine l’ont poussé à cher­cher d’autres voix au sein de son équipe. En résumé, il s’est amélioré par rapport à il y a quelque temps, où il aurait proba­ble­ment perdu 6–1 ou 6–2 au cinquième set, mais il se voit toujours derrière Alcaraz et veut travailler diffé­rem­ment pour l’égaler ou le dépasser. C’est pour­quoi tout s’est préci­pité après Halle. Il est très probable qu’il ait perdu confiance en Panichi et en sa façon de travailler, ou qu’il ne soit pas d’ac­cord avec la manière dont Panichi aurait abordé les prochains tournois. »