AccueilWimbledonDéjà fini pour les Bleues, fallait-il s'y attendre ?

Déjà fini pour les Bleues, fallait‐il s’y attendre ?

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Il n’y a plus de Françaises dès le deuxième tour de ce Wimbledon pour la deuxième fois (après 2012) depuis 1983. Alors quel bilan peut‐on tirer après cette nouvelle désillu­sion ? Entre pessi­misme et opti­misme, deux visions s’opposent.

En prenant le verre à moitié vide, une chose est sûre, nos Bleues sont dans l’im­passe. Aucune Tricolore n’est apparue en deuxième semaine sur les cinq derniers tour­nois du Grand Chelem, la dernière en date étant Caroline Garcia à Roland‐Garros en 2018. On peut se dire que la situa­tion est grave, d’où l’al­lu­sion au trou géné­ra­tionnel depuis Amélie Mauresmo et Marion Bartoli.

Mais en prenant le verre à moitié plein, on peut se rassurer en se disant que la seule désillu­sion de cette quin­zaine londo­nienne est la mauvaise pres­ta­tion de Caroline Garcia, qui s’est inclinée sèche­ment d’en­trée contre Shuai Zhang. En effet, seule la Lyonnaise béné­fi­ciait du statut de tête de série et seule sa défaite a été une véri­table surprise. Les autres n’ont pu éviter les meilleures joueuses mondiales dès le début de la compé­ti­tion. Cela a été le cas pour Alizé Cornet qui n’a pas démé­rité contre Viktoria Azarenka, en très grande forme en ce moment. De même pour Kristina Mladenvoic qui avait aussi fort à faire face à Petra Kvitova, double lauréate à Wimbledon. Quant à Fiona Ferro, elle a fait ce qu’elle pouvait contre Elise Mertens, 20e joueuse mondiale. A côté de cela, on peut aussi souli­gner la très belle perfor­mance de Pauline Parmentier contre Maria Sharapova, malgré l’abandon de la Russe. Les Bleues doivent donc être plus régu­lières tout au long de l’année pour éviter ces matchs compli­qués d’en­trée et enfin espérer aller plus loin lors d’un Grand Chelem.

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