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Del Potro : « Presque parfait »

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Sans faire de bruit, Juan Martin Del Potro réalise un bon tournoi de Wimbledon. Qualifié en huitièmes, où il affron­tera David Ferrer, l’Argentin a notam­ment disposé, hier, de Kei Nishikori, 6–3 7–6(3) 6–1. Une perfor­mance qu’a apprécié le prin­cipal inté­ressé, qui égalise avec son meilleur résultat lors du Majeur londonien.

Juan Martin, avez‐vous joué votre meilleur match sur gazon face à Nishikori ?

Oui, je pense que c’était mon meilleur match de la semaine aussi. J’ai joué de manière très agres­sive, essayant de frapper la balle très forte et j’ai converti toutes mes balles de break. C’est impor­tant d’avoir le contrôle du match pour être plus concentré mais aussi plus relâché.

Que changeriez‐vous dans votre match d’hier ?
Rien. Je joue bien mieux que depuis le début du tournoi parce que Nishikori est un joueur dange­reux sur gazon. Il est très, très rapide, c’est pour­quoi j’ai essayé de lui faire jouer le coup en plus sur chaque point. J’ai été agressif, très bien servi et je n’ai pas fait trop d’er­reurs en revers. Je me sens en confiance avec mon jeu. Battre Nishikori en trois sets, c’est important.

Vous n’aviez plus joué Nishikori depuis trois ans. Avez‐vous trouvé certaines diffé­rences dans son jeu comparé à celui de votre dernière confrontation ?
Oui, il est désor­mais un bien meilleur joueur, assu­ré­ment. Peut‐être qu’il a eu un peu moins de chance dans le tie‐break. S’il gagne ce set nous joue­rions encore en ce moment [au moment de la confé­rence, hier]. Donc j’ai plutôt eu de la chance. Parfois, tu as besoin de cela pour gagner ce genre de matches, même si tu joues mieux. Mais Nishikori joue mieux qu’il y a deux ou trois ans, et il va encore s’amé­liorer. Il pour­rait être très dange­reux pour les autres joueurs.

Pouvez‐vous nous parler de votre rapport avec le gazon doré­na­vant ? Est‐ce une surface sur laquelle vous pouvez gagner ?

Je préfère quand même jouer sur dur, mais c’est bien si je peux passer du temps sur gazon. En plus les JO se dérou­le­ront sur cette surface. Je joue mieux de jour en jour, en m’en­traî­nant dur sur herbe pour ce tournoi et les JO. Plus tu gagnes des matches et plus les sensa­tions sont bonnes. Mais, quoi qu’il en soit, ce n’est pas une surface qui réussit beau­coup aux Argentins.

Est‐ce que votre genou va mieux ?
Oui, oui, c’est presque parfait. J’ai très bien récu­pérer chez moi, et main­te­nant l’état de mon genou s’amé­liore au fil des jours. C’est impor­tant pour ce tournoi et pour le reste de la saison.

Pensez‐vous vous rappro­cher du niveau qui était le votre en 2009 avant votre bles­sure au poignet ?

Je ne sais pas si je joue mieux, moins bien ou comme en 2009. Je suis Top 10 et je réussis une bonne saison. J’attends avec impa­tience le reste de la saison, en essayant de me rappro­cher de plus en plus des meilleurs joueurs du monde.

Combien de tours pensez‐vous pouvoir encore passer ? Trouvez‐vous avoir déjà réussi votre tournoi ?
Je ne sais pas combien de matches je peux encore gagner. Je fais un bon tournoi, et pour l’ins­tant je suis prêt pour mon prochain tour. C’est tout. Mon match le plus impor­tant est le prochain, et après, si je gagne, je penserai aux autres matches. Mais le prochain est le plus impor­tant pour moi.

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