Pour ceux qui en doutaient encore, Novak Djokovic est bien le patron du tennis mondial. Tout simplement plus fort sur l’ensemble de la finale, le Serbe décroche son troisième titre à Wimbledon, son neuvième sacre en Grand Chelem. Le numéro 1 mondial s’impose 7–6(1) 6–7(10) 6–4 6–3. Nole, que l’on disait affecté par la défaite en finale de Roland‐Garros, a réagi de la plus belle des manières, en champion.
Patron. C’est le premier mot qui nous vient à l’esprit après cette finale. Novak Djokovic décroche son troisième titre à Wimbledon, son neuvième titre en Grand Chelem, et cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Pourtant, c’est Roger Federer qui débute mieux et se montre agressif comme on pouvait s’y attendre. Souvenez‐vous, c’est le Suisse qui break et mène 4–2. Mais au moment de confirmer son break, le Bâlois commet de grossières fautes, dont une volée très simple sur le premier point. A 5–4, le numéro 2 mondial se procure deux balles de set. Mais dans les moments importants, Nole sert l’acier. Avec deux premières balles, il efface ces deux opportunités. Le tie‐break est une formalité, tant le Suisse passe complètement au travers notamment au service.
Les regrets du premier set pour Federer
Nole met son jeu parfaitement en place en bloquant le Suisse au fond du court. Avec une incroyable longueur de balles aussi à l’échange que sur ses retours, Roger Federer ne parvient pas à se montrer autant offensif que lors de ses précédentes rencontres, comme face à Andy Murray. Le jeu décisif du deuxième set devient complètement fou. Après avoir mené 6–3, le Djoker laisse filer sept balles de deux manches à rien !
Djokovic, une réaction de champion
Le cerveau de Novak Djokovic doit être en fusion à l’entame de ce troisième set. Que nenni ! Mentalement, le numéro 1 mondial est incroyablement fort. Les deux derniers sets ne font que mettre en avant sa supériorité. Les efforts que Roger a consenti pour revenir dans ce match étaient trop importants. Cela s’est vu en coup droit où il a été particulièrement fébrile et en service, nettement moins bon que lors des tours précédents (67% de premières balles et surtout, 49% de points gagnés derrière sa deuxième).
Djokovic, puissance 9
La défaite en finale de Roland‐Garros a, bien évidemment, affecté Novak Djokovic tant il s’agit de son objectif majeur. Sans disputer le moindre tournoi de préparation, le protégé de Boris Becker réagit en immense champion. C’est fort de rebondir en décrochant un Wimbledon. Plus que jamais, le Serbe entre dans la légende avec ce troisième titre, comme son coach. Avec un neuvième titre en Grand Chelem, il dépasse Jimmy Connors, Ivan Lendl, Fred Perry, Andre Agassi et Ken Rosewall. Bravo Nole !
Publié le dimanche 12 juillet 2015 à 18:30