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Djokovic sera de la partie

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Novak Djokovic valide son ticket pour le troi­sième tour de Wimbledon. Le Serbe a tenu son rang, écar­tant de sa route le surpre­nant Bobby Reynolds, 156ème au clas­se­ment ATP. Le score 7–6(2) 6–3 6–1. Il rencon­trera le vain­queur du match oppo­sant Jérémy Chardy à Jan Lennard Struff, inter­rompu à un set partout par la pluie.

En péné­trant sur le court, Novak Djokovic ne s’attendait proba­ble­ment pas à une entame de match aussi déli­cate. Il faut dire que Bobby Reynolds, 156ème joueur mondial adepte du circuit Challenger – équi­valent de la deuxième divi­sion du tennis – n’est pas le genre de bonhomme à lui poser problème d’ordinaire. Mais l’Américain, surement inspiré par nos amis Darcis et Stakhvosky, était bien décidé à enfiler le costume de coupeur de tête. Dans le premier set, Reynolds expose un tennis agressif et inspiré. Il sert bien et se montre très adroit à la volée (avec un ratio de 7 points marqués sur 9). A la surprise géné­rale, il oblige le Serbe à disputer un jeu décisif. Plus expé­ri­menté dans cet exer­cice, Novak ne tombe pas dans le piège et l’emporte sept points à deux. Bien que breaké rapi­de­ment dans le deuxième acte, Reynolds n’abdique pas et cherche par tous moyens à rester à distance du Serbe. Mais Nole monte en régime, et le rythme devient diffi­cile à suivre pour le tren­te­naire améri­cain. Un deuxième break de Novak lui permet de ponc­tuer une deuxième manche au cours de laquelle il n’aura commis que deux fautes directes, pour 13 coups gagnants. Dès lors, plus rien ne l’arrête ! Il réalise un cava­lier seul dans la troi­sième manche, réalise le break à deux reprises et se permet de conclure le match sur une volée de revers qui flirt avec la ligne du couloir. Les spec­ta­teurs du central – couvert pour cause de pluie – lui offrent une ovation. Bien méritée au vu de la pres­ta­tion qu’il a fournie.

Novak Djokovic peut donc rentrer aux vestiaires avec le sourire, il a échappé à la folie du deuxième tour de Wimbledon ! Mais il devra attendre pour connaitre le nom de son futur adver­saire, puisque Chardy et Struff, fini­ront leur partie inter­rompue à un set partout demain. Quel qu’il soit, ce futur adver­saire ne devrait pas lui poser de problème, s’il préserve cette soli­dité qui l’ac­com­pagne depuis le premier tour. Quant à Bobby Reynolds, dernier repré­sen­tant améri­cain du tableau, l’aventure anglaise prend fin. Il n’y aura donc aucun Américain au troi­sième tour, une première depuis 1912.