Il y a définitivement quelque chose qui cloche avec le gazon de Wimbledon.
Si ce n’est un secret pour personne que la surface a été volontairement ralentie dans le courant des années 2000 afin de rallonger les points et de proposer plus de spectacle, un nouveau cap a visiblement été franchi ces dernières années.
Et ce n’est pas Gaël Monfils qui dira le contraire, lui qui a participé à son premier Grand Chelem londonien en 2005.
Interrogé en conférence de presse après sa victoire marathon face à Ugo Humbert au premier tour ce mardi, le Français s’est montré catégorique à ce sujet.
« Sur la fin de ma carrière, jouer des matches de quatre heures sur gazon, c’est pénible. Je suis limite plus fatigué qu’après un combat à Roland‐Garros. C’est lent mais tu ne peux pas courir. Les balles sont grosses. En fait, si on engage le rallye, ça va être vraiment lent, on n’est pas vraiment équilibrés. Même si parfois, ça roule. Mais c’est beaucoup plus lent que dans mes premières années. Rien à voir ! Je trouve qu’il y a beaucoup de break. Même au service, ce n’est pas si fusant. Quand tu fais un ‘kick’, tu peux prendre la balle au niveau de l’épaule. »
Publié le mercredi 2 juillet 2025 à 18:33