Barbora Krejcikova est quand même une sacrée championne.
Après un début de saison compliqué, malgré un quart de finale à l’Open d’Australie, en raison d’une blessure au dos et d’un virus, celle qui n’avait remporté que trois petits matchs sur les cinq derniers mois a remporté ce samedi son premier Wimbledon et le deuxième titre du Grand Chelem de sa carrière.
Opposée à la malheureuse Jasmine Paolini, déjà battue en finale de Roland‐Garros le 8 juin dernier par Iga Swiatek, le Tchèque a construit son succès en deux temps.
D’abord dans le premier set où elle s’est montrée intraitable en breakant d’entrée l’Italienne puis en l’étouffant grâce à sa puissance. Puis dans la troisième et ultime manche, après avoir baissé un peu le pied dans la deuxième, où elle a continué son entreprise de destruction en se montrant notamment extrêmement efficace sur sa mise en jeu (sept points perdus dont seulement deux derrière sa deuxième balle).
Une victoire 6–2, 2–6, 6–4 en 2h de jeu pour la lauréate de l’édition 2021 de Roland‐Garros qui s’est malgré tout fait peur sur le dernier jeu du match en sauvant deux balles de match.
Elle décroche ainsi le huitième titre de sa carrière et grimpera ce lundi au 10e rang mondial.
Publié le samedi 13 juillet 2024 à 17:05