Depuis le début de cette première journée, les commentaires pleuvent sur la lenteur des courts en gazon du All England Club. Le dernier en date vient de Denis Kudla, tombeur de Malek Jaziri (6−4, 6–1, 6–3). L’Américain (111e mondial), prochain adversaire de Novak Djokovic, a souvent brillé sur gazon avec des quarts à Newport, au Queen’s, une finale au Challenger de Surbiton et un titre à celui d’Ilkley. Il avait aussi atteint les huitièmes de finale à Wimbledon en 2015. Autant dire que le natif de Kiev a la main verte et connaît le sujet. Alors en conférence de presse, le joueur de 26 ans a été catégorique comme le relaie le journaliste Ben Rothenberg : « Tout le monde pense qu’il faut un gros service et venir au filet. C’est vraiment le contraire. Ce sont les relanceurs et ceux qui bougent qui gagnent sur gazon. C’est définitivement le Grand Chelem le plus lent et de loin. Ces terrains sont maintenant tellement lents, c’est juste fou. » Une réaction qui rejoint les propos de Stan Wawrinka et aussi ceux de Ruben Bemelmans qui déclarait qu’il « avait l’impression de jouer sur terre battue ».
« Everyone thinks it’s how big your serve is and coming to net ; it’s really the opposite. It’s returners and movers who win on grass. This is definitely the slowest Slam, by far. These courts are so slow right now it’s crazy. » ‑Denis Kudla, a grass lover, on #Wimbledon
— Ben Rothenberg (@BenRothenberg) 1 juillet 2019
Publié le lundi 1 juillet 2019 à 18:03