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La sagesse a parlé

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Au terme d’un match à sens unique, Petra Kvitova est allée remporter le deuxième Grand Chelem de sa carrière, son second à Wimbledon. Une victoire 6360 face à l’es­poir du tennis mondial, Eugènie Bouchard.

Une leçon de tennis. Petra Kvitova a litté­ra­le­ment corrigé Eugènie Bouchard aujourd’hui sur le central de Wimbledon. Beaucoup espé­raient un combat sensa­tionnel, tant Eugènie Bouchard avait été impres­sion­nante lors de la quin­zaine. D’entrée de match, la Canadienne est prête à faire le jeu. Campée sur sa ligne en retour, Eugènie est bien décidée à faire crava­cher Petra Kvitova. Mais tout n’a pas marché comme prévu. À 1–1 dans la première manche, la Tchèque breake son adver­saire. La numéro six mondiale commence à monter en puis­sance. Elle conclut son jeu de service suivant sur un passing de revers hallu­ci­nant au terme du plus beau point de cette rencontre. Petra profite du manque de réus­site de Bouchard au service (seule­ment 46% de premières balles) pour breaker à deux nouvelles reprises. 6–3 pour la Tchèque. 

Une démons­tra­tion

La deuxième manche part sur les mêmes bases que la précé­dente. Bouchard n’y arrive pas, tandis que Kvitova est de plus en plus à l’aise. C’est elle qui fait le jeu. Elle breake d’en­trée la Canadienne et continue de s’ap­puyer sur un service impec­cable (90% de premières balles). Les jeux défilent. Bouchard subit en fond de court. Et lors de ses rares montées, elle ne peut rien faire face aux passings toni­truants de son adver­saire. Kvitova boucle le match en 55 minutes. Un titre empoché vite fait bien fait, 6–3 6–0.

Une classe d’écart

L’expérience. Voici certai­ne­ment ce qui a fait la diffé­rence aujourd’hui. Tout au long de la partie, Petra Kvitova a fait parler sa sagesse. On a senti la Tchèque très relâ­chée, en contrôle, sûre de son tennis. Que ce soit en revers comme en coup droit, en attaque comme en défense, la cham­pionne a proposé un tennis remar­quable. Tout le contraire de la Canadienne. Aujourd’hui, Bouchard voulait donner le ton mais dans le jeu du chat et de la souris, c’est bien Kvitova qui a mené la danse. Avec 28 coups gagnants contre seule­ment huit pour Eugènie, la Tchèque a survolé les débats. Circulez, y’a rien à voir.

Wimbledon est un moment clé de la saison, raison de plus pour s’équiper rapidement…