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L’analyse passion­nante de Djokovic avant son duel contre Sinner : « Les gens de l’ex­té­rieur regardent et pensent que tout est une ques­tion de talent et d’ex­pé­rience, mais cela n’a abso­lu­ment rien à voir. Cela n’aide même pas à 5 % lors­qu’il s’agit de gagner au plus haut niveau »

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Si Novak Djokovic est toujours très inté­res­sant à écouter lors de ses diffé­rentes confé­rences de presse, il l’est encore plus lors­qu’il s’ex­prime dans sa langue natale. 

Après sa quali­fi­ca­tion en demi‐finales de Wimbledon, le Serbe a livré auprès de notre confrère, Sasa Ozmo, une analyse très inté­res­sante sur sa manière de gérer et main­tenir sa condi­tion physique dans un tournoi aussi éprou­vant qu’un Grand Chelem. 

« Les choses ont changé parce que je suis un joueur et une personne diffé­rents aujourd’hui. Mon corps a changé, beau­coup de choses ont changé. C’est une nouvelle réalité que je dois accepter en matière de condi­tion physique : un corps qui répond parfois, parfois non. Cela peut changer rapi­de­ment, et j’en ai fait l’ex­pé­rience au cours de la dernière année et demie, où les choses peuvent passer de bien à mal en une seule journée. Peu importe les précau­tions que je prends. Je ne m’in­té­resse pas à la façon dont les autres prennent soin de leur corps, mais je sais que je suis extrê­me­ment profes­sionnel à cet égard, à tel point que je ne suis pas sûr que quel­qu’un prenne autant soin de lui‐même que moi. Et pour­tant, je passe beau­coup de temps à essayer de me mettre dans des condi­tions opti­males pour concourir à ce niveau. Les gens de l’ex­té­rieur regardent et pensent que tout est une ques­tion de talent et d’ex­pé­rience, mais cela n’a abso­lu­ment rien à voir. Cela n’aide même pas à 5 % lors­qu’il s’agit de gagner au plus haut niveau. Tous les deux jours, vous jouez au meilleur des cinq sets. Un Grand Chelem est vrai­ment diffé­rent de tous les autres tour­nois. Il vous épuise, tant physi­que­ment que menta­le­ment. C’est ma plus grande préoc­cu­pa­tion. Est‐ce que j’aurai assez d’énergie pour la suite ? C’est le plus grand défi possible : encore un ou deux matchs. »