Il est vrai que le cas de la joueuse tchèque résume parfaitement l’idée que gagner des titres et jouer un beau tennis ne suffit pas ou plus. Vainqueur à Roland‐Garros (2021) et Wimbledon (2024), Barbora ne parvient pas à créer une forme d’enthousiasme. Dans les colonnes de l’Equipe ce jour, elle a essayé de comprendre cette situation.
« Je ne sais pas, mais je pense que je joue bien, que j’arrive à le faire sur la durée, sur plusieurs catégories. Il faut pouvoir être leader. Certains ont ça en eux. D’autres sont des suiveurs. On a parfois l’impression que ce sont parfois les agences qui décrètent qui va être leader. Je me pose des questions : est‐ce qu’on se soucie des qualités du tennis ou des statuts sur les réseaux sociaux ? Quand je les regarde, je n’existe pas vraiment. Je veux aussi qu’on parle de moi, qu’on me reconnaisse, parce que je pense que je le mérite. J’ai l’impression que la presse ne me reconnaît pas à ma juste valeur. »
Publié le mardi 1 juillet 2025 à 09:20