Wimbledon, c’est pour dans plus d’un mois, mais le poète officiel du tournoi Matt Harvey a déjà sorti son premier effort, que vous nous proposons avec sa traduction la plus fidèle possible :
Excuse me. I’m sorry. I speak as an Englishman
Excusez‐moi, je suis désolé, c’est l’Anglais en moi qui s’exprime
For the game of lawn tennis there’s no better symbol than
The place where the game’s flame was sparked and then kindled in
Where so many spines have sat straight and then and tingled in
Quel meilleur symbole pour le tennis sur herbe que le lieu où s’est allumée la flamme,
attisée par les frissonnements d’émotions qui ont parcouru tant de corps
Wimbledon
Where strawberries and cream have traditionally been sampled in
Kids’ eyes have lit up and their cheeks have been dimpled in
Wimbledon, où les fraises à la crème ont rempli les joues enfantines de bonheur
Wimbledon
Where tough tennis cookies have cracked and then crumbled in
Top seeds have stumbled, have tumbled, been humbled in
Wimbledon,
Où des têtes de série ont trébuché, chuté et pris des leçons de modestie
Wimbledon
Where home‐grown heroes’ hopes have swelled up and then dwindled in
Wimbledon, où les héros locaux ont accouru pour ensuite se montrer moins présents
Wimbledon
The Grand Slams’ best of breed, it’s the whizz it’s the biz
The temple where physics expresses its fizz
There’s one word for tennis and that one word is
Wimbledon
Wimbledon, la crème de la crème des Grand Chelem, c’est la place où tout se passe
Le temple où le corps pétille de toute sa superbe
Le tennis se résume un seul mot et ce mot est Wimbledon
A quand un slam de Grand Corps Malade sur Roland‐Garros ?
Publié le jeudi 20 mai 2010 à 15:43