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Leçon de tennis par prof’ Murray

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Dans un match complè­te­ment maitrisé, Andy Murray s’im­pose en trois sets face à Nikolay Davydenko, 6–1 6–1 6–4. Si en dehors du terrain le Russe avait critiqué le numéro quatre mondial, sur le court, c’est bien ce dernier qui a montré l’exemple.

« Parfois, il semble fatigué sur le court. Puis il se met à courir et à retourner parfai­te­ment et là, tu te rends compte qu’il est en excel­lente condi­tion physique. Peut‐être que c’est un « truc » typi­que­ment écos­sais. Il a fait cela toute sa carrière ». Bam, prends‐ça Andy Murray ! La critique est vive et elle est surtout mal venue. Car ces mots, Nikolay Davydenko les a eu très peu de temps avant son premier tour face à Andy Murray. L’histoire ne dit pas si l’Ecossais a eu vent de ces critiques. Mais sur le terrain, c’est clair : la sanc­tion a été donné par un numéro quatre mondial très bien en jambes.

Deux aces, 80% de premières balles, zéro faute directe pour sept coups gagnants. Aujourd’hui, Murray est arrivé en très grande forme sur le court. En face, Nikolay Davydenko ne peut pas faire grand chose. Face aux varia­tions de l’Ecossais, le Russe n’a plus ses anciennes jambes pour aller de part et d’autre du court. Trois break plus tard pour Andy Murray, le set est dans la poche, 6–1. En milieu de second set, il en est même à neuf jeux de disette ! Statistique impres­sion­nante, le numéro quatre mondial n’a toujours pas commis la moindre faute directe en deux sets ! Avec dix coups gagnants, 100% de points gagnés derrière sa première balle… Rien à redire. Derrière ses lunettes et son visage fermé, Ivan Lendl apprécie le spec­tacle. Au troi­sième set, l’Ecossais ralenti un peu la course et le set s’équi­libre un peu plus. Mais rien ne l’empêche de décro­cher la victoire.

Bref, 6–1 6–1 6–4 pour l’Ecossais. La sanc­tion est lourde, le leçon de tennis bien retenue par Davydenko. « Murray semble si à l’aise sur le court ! Il est très rapide. Il peut accé­lérer dès qu’il en a besoin. Il a fait jouer un coup de plus à Davydenko quasi­ment à chaque fois. C’était un massacre absolu » affirme même McEnroe. Chauffer le numéro quatre devant son public par voie de presse, une bien mauvaise idée de la part du Russe. Promis, il ne recom­men­cera plus !