En éliminant la Belge Flipkens, Marion Bartoli s’est qualifiée pour sa deuxième finale de Grand Chelem, la deuxième à Wimbledon après 2007 (perdue face à Venus Williams). Elle marche sur les pas de ses illustres prédécesseurs qui ont insufflé un nouveau souffle au tennis féminin français ces vingt dernières années. Mary Pierce fut la première à montrer la voie en atteignant le dernier tour à Roland‐Garros 1994 face à Arantxa Sanchez. Elle prit sa revanche l’année suivante pour remporter l’Open d’Australie. La Franco‐Américaine ralliera une nouvelle finale à Melbourne en 1997, battue cette fois par Martina Hingis. En 1998, c’est Nathalie Tauziat qui fut défaite au plus haut niveau d’un Grand Chelem (sa seule finale) ; c’était à Wimbledon contre la Tchèque Jana Novotna. En 1999, Martina Hingis battra une nouvelle française en finale en Australie, en la personne d’Amélie Mauresmo. L’année 2000 fut évidemment marquée par le titre de Mary Pierce à Paris. Il faudra attendre 2005 pour la revoir en finale, avec deux échecs à Roland‐Garros et à l’US Open face aux Belges Hénin et Clijsters. Enfin, l’an de grâce 2006 donnera à Amélie Mauresmo ses deux seuls titres majeurs. Deux finales remportées face à Justine Hénin à l’Open d’Australie et Wimbledon. Sept ans après Mauresmo, Marion Bartoli aura donc l’occasion d’inscrire de nouveau le nom d’une tricolore au palmarès d’un Grand Chelem.
Publié le jeudi 4 juillet 2013 à 17:00