Hésitant vainqueur de Martin Klizan hier pour son entrée en lice à Wimbledon, Rafael Nadal est revenu sur ce succès ainsi que ses sensations sur gazon en conférence de presse. Le Majorquin parle également de son prochain match face à certain Lukas Rosol, le même joueur qui l’avait éliminé du tournoi il y a deux ans.
Comment décririez‐vous votre transition de la terre au gazon, suite à ce match ?
C’est un match positif pour moi, d’abord parce que j’ai gagné, ce qui reste le plus important. Je n’ai pas beaucoup joué sur gazon ces trois dernières années. A chaque fois, on a donc l’impression de tout recommencer quand on met le pied sur cette surface. Je suis donc content de la victoire. La fin du match a été difficile, et le début, juste après le premier set, l’a été encore plus. Mais j’ai été capable de me battre, de trouver des solutions, de faire des changements durant ce match. Je pense que je peux mieux faire, c’est sûr, mais en même temps, je savais que je ne pourrais pas jouer un tennis parfait lors de ce premier tour étant donné que je n’ai pas joué sur gazon depuis longtemps. Il faut retrouver sa routine sur cette surface, retrouver de la confiance dans ses coups. Et le seul moyen de retrouver cela, de faire en sorte que ça redevienne automatique, c’est de jouer des matchs.
Vous avez connu deux éliminations précoces ici ces deux dernières années. Aviez‐vous cela en tête en entrant sur le court ?
Cela fait partie du sport, non ? Le gazon est une surface difficile, mais une surface où j’ai aussi très bien joué à un moment de ma carrière. C’est donc une surface où j’ai obtenu des résultats très positifs et que je porte dans mon coeur aussi parce que s’y déroule un des tournois qui a été parmi les plus importants de ma carrière. Je suis donc enthousiaste d’être de retour ici, d’avoir gagné un nouveau match à Wimbledon, sur le Centre Court. Après, quand vous entrez sur le court sachant que vous avez perdu au premier tour l’an passé et au deuxième il y a deux ans, je ne vais mentir à personne : bien sûr que j’avais cela en tête. Mais à la fin, c’est un match de tennis. Et en ayant gagné Roland Garros, on peut rentrer sur le court avec un peu moins de pression que si on avait perdu là‐bas. Ça aide.
Au prochain tour, c’est Rosol… Avez‐vous tiré beaucoup de leçons de votre défaite contre lui il y a deux ans ?
Non. J’ai perdu parce que c’est un bon joueur, un joueur qui peut très bien jouer sur cette surface. Il est agressif. Ce sera un match difficile à nouveau. Je sais que si je veux avoir des chances de gagner, je vais devoir très bien jouer. C’est ce que je vais essayer de faire. Si je n’y arrive pas, je n’aurai aucune chance de me qualifier pour le troisième tour. Mais je vais me battre pour cela.
L’Aéroprodrive Special Wimbledon, ça décoiffe…
Publié le mercredi 25 juin 2014 à 11:50