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Sh – Murray s’en sort !

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Ouf, doit se dire Andy Murray ! L’Ecossais a eu chaud, très chaud sur le Center Court, aujourd’hui. Mais c’est bien l’Ecossais qui se qualifie pour les huitièmes de finales, en quatre sets, 7–5 3–6 7–5 6–1, aux dépens de Baghdatis. Tendu pendant les trois premières manches, Andy n’a jamais lâché ses coups. C’est au mental qu’il valide son ticket pour la deuxième semaine, bien encou­ragé par un public de feu ce soir ! Prochaine étape : Marin Cilic.

Wimbledon est un parcours semé d’embûches pour Murray. Si le Britannique veut aller cher­cher ce titre, il devra batailler. Démonstration faite ce soir. Au courage, Andy se qualifie pour les huitièmes de finales. Une victoire, en quatre manches, 7–5 3–6 7–5 6–1, contre Marcos Baghdatis et une partie en deux temps après l’ins­tal­la­tion du toit au dessus du Center Court, histoire de terminer en Night session ! Murray s’en sort bien. Son box a eu chaud et le public a tremblé !

Une image a retenir. Celle d’Andy, criant toute sa rage après le gain de la troi­sième manche. Une avance qui s’an­nonce déci­sive dans la course à la quali­fi­ca­tion. une rage de vaincre. Une rage de soula­ge­ment qui nous fait presque penser à celle exprimée par Nadal lors de la finale à Melbourne, lorsque Rafa égalise à deux manches partout. Ce soir, le Britannique sert le point car il sait que ce passage en tête était primor­dial pour une issue posi­tive. Car le numéro quatre mondial tremble depuis le début de la rencontre. S’il s’ad­juge le premier round, Andy ne rassure pas. Ses coups restent dans la raquette. Tendu, il peut heureu­se­ment profiter d’un niveau de jeu très moyen de la part de Baghdatis. Oui mais voilà, le Chypriote se réveille. Ce dernier remonte un break de retard dans le deuxième round, puis passe devant. Il n’en faut pas plus pour téta­niser encore un peu plus Murray. Marcos sent le bon coup et déploie son jeu offensif à merveille. C’est lui qui bous­cule le chou­chou du public. Et lui fait mettre un genou à terre. Baghdatis égalise à une manche partout. La nuit tombe et risque d’être longue. On installe le toit. entracte de trente minutes.

De retour sur le terrain, la pres­sion n’a pas quitté les épaules d’Andy. ce dernier se fait même breaker. Le Chypriote mène 4–3, service à suivre. Et c’est là que le facteur mental inter­vient. Commence alors une véri­table guerre des nerfs. Murray poussé par son public s’ar­rache pour recoller au score. L’atmosphère est élec­trique. La tension plus que palpable. L’arène du Center Court jubile. Le niveau de jeu attendu est resté aux vestiaires, mais cette fin de sets est superbe en terme de suspense. Les deux hommes se tiennent. On approche du Tie Break. Mais Andy ne lâche pas ce dernier jeu de service du Cypriote. les deuce se succèdent, jusqu’à une énième balle de break en faveur du Britannique. Marcos craque sur une double faute. Murray conclu juste derrière avec cette rage évoquée plus tôt. 

Le match aurait pu s’ar­rêter là. le dernier round est une forma­lité pour Andy qui se relâche enfin. Tout est plus fluide, tout est plus facile, les enchaî­ne­ments service, revers gagnant pleuvent. Bref, deux, trois coups de raquette pour assommer l’ad­ver­saire. Du Andy dans le texte. Et du Andy dans les tribunes. Baghdatis rend les armes et les drapeaux écos­sais flottent dans les tribunes. La soirée haute tension s’achève vers un regard porté vers le ciel. Andy le sait, il a eu chaud !

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