Nous n’avons absolument rien contre Andy Murray, joueur exceptionnel et vainqueur deux fois à Londres. Nous n’avons absolument rien contre le board du All England Club, propriétaire de Wimbledon.
Mais il nous semble que l’idée d’ériger une statue en l’honneur de l’Ecossais est un petit peu « too much ».
Que Rafa trône à Roland‐Garros, cela semble d’une logique incontestable, qu’un jour peut‐être ce soit le cas de Novak Djokovic à Melbourne, pourquoi pas, comme le fait que l’on ne peut revenir sur le symbole historique de la statue d’Arthur Ashe à New‐York.
Pour toutes ces raisons, le choix de Murray est discutable même s’il est de la « région », d’autant que beaucoup d’autres champions ont fait beaucoup mieux que lui sur le gazon londonien, on pense à Martina Navratilova (9), Roger Federer (8), Pete Sampras (7).
Mais après tout, le tournoi de Wimbledon a toujours eu une conduite singulière, croyant sûrement qu’il incarne à lui tout seul l’histoire du tennis, et c’est peut être là où se se situe le problème.
Publié le mercredi 25 juin 2025 à 09:45