AccueilWimbledonWimbledon Story : Borg/McEnroe, un duel d'anthologie (4/5)

Wimbledon Story : Borg/McEnroe, un duel d’an­tho­logie (4÷5)

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Capture d’écran à partir du résumé vidéo

À quelques heures de Wimbledon, WeLoveTennis a décidé de vous faire revivre cinq moments qui ont boule­versé ce tournoi légen­daire. Comme toute sélec­tion, il a fallu faire un choix, qui a été diffi­cile, et vous trou­verez sûre­ment d’autres moments qui ont compté dans l’histoire du All England Club. Chaque événe­ment choisi a parti­cipé un peu plus à la renommée du plus pres­ti­gieux des Grands Chelems.

Le contexte…

Le dimanche 5 juillet 1980, Björn Borg se présente en finale de Wimbledon en étant quadruple tenant du titre. Face à l’in­des­truc­tible suédois se dresse le rebelle améri­cain, John McEnroe. Une affiche qui sent la poudre puis­qu’elle oppose le numéro 1 mondial à son dauphin, le numéro 2. Le décor est planté…

Le fait…

Les spec­ta­teurs du Centre Court présents ce 5 juillet 1980 et ceux qui ont vu ou revu les images de cette finale s’en souviennent encore aujourd’hui. La finale Borg – McEnroe de 1980 est consi­dérée comme l’un des matchs du siècle. Et pour cause. La rencontre met aux prises deux joueurs que tout oppose. À 24 ans, Björn Borg est au sommet de son art. Le Suédois est admiré et même vénéré tant il paraît indes­truc­tible. Son surnom, Iceborg, contribue à la légende. En face, John McEnroe a 21 ans et avance avec la rage et l’envie de mettre fin à la domi­na­tion du numéro 1 mondial. Son tennis agressif et créatif est parti­cu­liè­re­ment spec­ta­cu­laire. La BBC décrit cette finale comme celle de la « froi­deur scan­di­nave et de l’ef­fron­terie du Nouveau Monde ». Le duel est épique. Leur jeu se complète à merveille et atteint des sommets dans le tie‐break du quatrième set. Un jeu décisif abso­lu­ment phéno­ménal de vingt‐cinq minutes où McEnroe sauve cinq balles de match avant de l’emporter 18–16 ! Une réfé­rence dans l’his­toire du jeu. Mais Iceborg se relève et finit par s’im­poser 1–6 7–5 6–3 6–7(16) 8–6 pour s’ad­juger un cinquième titre consé­cutif au All England Club, une première dans l’ère Open. Mais aussi son dernier puisque le New‐Yorkais prendra sa revanche un an plus tard…

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