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Monaco, l’année en or

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Ce mercredi 12 décembre, WLT remet son Award de la surprise mascu­line de l’année et de la surprise fémi­nine de l’année.

La surprise, une notion qui peut recouper des réalités bien diffé­rentes, tant ses sono­rités varient d’un lecteur à l’autre. La surprise de l’année récom­pen­sera un(e) athlète qui a réussi une saison qu’on ne l’ima­gi­nait pas réussir. Ce peut être un joueur qui était mal classé et qui s’est hissé très haut dans la hiérar­chie mondiale. Un joueur qui était au top et qu’on ne pensait pas capable de se main­tenir à ce niveau. Un joueur qui nous a étonné par sa capa­cité à sortir du lot, lors même qu’il n’y parve­nait plus depuis quelque temps. Un joueur qui s’est révélé tout au long de ces 12 mois.

Voilà main­te­nant trois ans que Juan Monaco stag­nait aux alen­tours de la 25e place mondiale. Joueur régu­lier, au tennis solide mais sans éclat, l’Argentin peinait à passer la vitesse supé­rieure, surtout face aux meilleurs. Il lui aura fallu attendre son 28e prin­temps pour réaliser son rêve et entrer pour la première fois dans le Top 10. Une belle surprise !

En tout début d’année, Juan Monaco met fin à une période de vaches maigres en rempor­tant son premier titre depuis 2007 sur la terre battue de Vina del Mar. C’est le point de départ d’une formi­dable saison. Un mois plus tard à Miami, l’Argentin se hisse en demi‐finales du Master 1000 de Key Biscayne (victoires contre Monfils, Roddick, Fish) puis enchaine par un nouveau titre à  Houston. « C’est un moment fort de ma carrière » déclare‐t‐il alors. « J’ai travaillé très dur pour en arriver là . Et main­te­nant, j’ai la saison sur terre battue en Europe qui se profile. C’est toujours un moment très impor­tant pour moi. Et cette victoire va m’ap­porter beau­coup de confiance pour cette tournée européenne… »

Battu en huitièmes de finale par Rafael Nadal à Roland Garros, l’Argentin ne perd pas le rythme au cours de l’été. Une finale à Stuttgart puis un nouveau titre à Hambourg, le 6e de la carrière de l’Argentin sur terre battue. Tous les points accu­mulés par ces 6 formi­dables premiers mois de l’année le propulsent dans le Top 10 (10e) pour la première fois de sa carrière. Une belle récompense.

Pour finir l’année en beauté, Monaco s’offre un dernier titre à Kuala Lumpur. Le premier de toute sa carrière sur surface dure. Comme un dernier témoin de tous les progrès accom­plis par l’Argentin lors de cette saison 2012. De « simple » spécia­liste de terre battue, Juan Monaco est devenu un joueur tous terrains, extrê­me­ment régu­lier, formi­dable contreur et inépui­sable bagarreur. 

A 28 ans (29 en mars prochain), l’Argentin a encore 2 ou 3 belles années devant lui. L’occasion de progresser encore un peu plus et de claquer, pour la première fois peut‐être une grosse perfor­mance en Grand Chelem. L’un de ses objec­tifs pour 2013 ?

Les WLT Awards sont organisés en parte­na­riat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événement sur Roger Federer.

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