Ce mardi 11 décembre, WLT remet deux Awards : celui du jeune joueur de l’année ; et celui de la jeune joueuse féminin de l’année.
Par « jeune », nous entendons un joueur âgé de 22 ans ou moins, et qui a démontré des prédispositions à de grandes et belles performances futures. Un joueur qui a réussi une excellente saison sur le circuit ATP ou en Challenger. Un joueur qui s’est démarqué par son style de jeu. Un joueur qui nous a donné des raisons de croire en lui et en sa capacité à titiller les sommets.
Chez les garçons, il s’agit de joueurs âgés de 22 ans ou moins. Chez les filles, de joueuses de 21 ans ou moins.
Sloane Stephens. A l’aube de l’année 2012, ils étaient peu ceux qui connaissaient ce nom. A la fin du même exercice, Stephens s’est imposée comme l’une des aspirantes à l’ascension des sommets… Tout juste top 100 fin 2011, elle conclut 2012 à la 38ème place mondiale, s’affirmant comme la plus jeune joueuse du top 50. A 19 ans, elle s’est révélée sur terre. Et en France. D’abord à Strasbourg, où elle atteint les demi‐finales. Puis à Roland Garros, où elle ne s’incline qu’en huitièmes de finale, après avoir battu Ekaterina Makarova, Bettanie Mattek Sands et Mathilde Johansson. Face à Samantha Stosur, elle défend même crânement sa chance, défaite 7–5 6–4. Elle enchaîne ensuite avec une demi‐finale à Washington et deux troisième tour à Wimbledon et l’US Open. A Flushing Meadows, elle passe à deux doigts d’une énorme perf’ face à Ana Ivanovic, menant 7–6 4–4, avant de baisser pavillon 6–7(4) 6–4 6–2. Mais elle évince, au passage, une certaine Francesca Schiavone, rien que ça… Elle étrenne même en avril sa première sélection avec l’équipe américaine de Fed Cup. Certes, c’est un cinquième match sans enjeu, un double, face à l’Ukraine, mais elle en sort vainqueur et encore plus ambitieuse.
D’ailleurs, quand on lui pose la question suivante à l’US Open : « Sloane Stephens est‐elle la prochaine superstar du tennis américain ? » Elle répond avec aplomb : « Oui, elle l’est. » Pas pour rien que Sloane est la petite protégée d’une certaine Serena Williams. Avec son punch de fond de court et son physique de bâton de dynamite, Stephens, ex‐numéro cinq chez les Juniors, a beaucoup progressé ces dernières années. « J’adore m’améliorer », confirme‐t‐elle. « J’adore me voir devenir meilleure. J’aime aller sur le court et être capable de faire des choses différentes. Me dire que j’ai été capable de réussir tel ou tel coup. Je veux conserver cet état d’esprit et continuer à avancer et non pas reculer. Peut‐être que l’année prochaine je serai dans le top 10 ou quelque chose de ce genre et que vous, les journalistes, me direz : « Tu te rappelles de ce que tu nous avais dit en conférence de presse ? » (Rires) »
Top 10 ? Il y a encore du travail. En attendant, Sloane Stephens est sans conteste l’une des révélations de l’année.
Les WLT Awards sont organisés en partenariat avec « Roger, mon amour », le livre tennis événement sur Roger Federer.
Publié le mardi 11 décembre 2012 à 11:45