C’est LE trophée ultime, celui qui récompense le plus grand accomplissement d’une saison. Une performance d’un joueur qui nous est apparue particulièrement impressionnante. Après vous avoir dévoilé et présenté les différents nominés, c’est à vous de jouer en votant pour la raquette d’Or masculine de l’année 2017 ! Un dernier vote de nos WLT Awards qui s’annonce très disputé !
1 – Zverev a pris rendez‐vous
Cinq titres dont deux Masters 1000 (Rome et Montréal) remportés face à Novak Djokovic et Roger Federer (excusez du peu), une troisième place mondiale début novembre (meilleur classement en carrière) et une première participation au Masters de Londres, Alexander Zverev franchit les étapes à vitesse grand V. À 20 ans, le prodige allemand a clairement impressionné en 2017. Seule petite ombre à son tableau : ses performances dans les tournois du Grand Chelem où il a « seulement » atteint les huitièmes à Wimbledon. Sasha apprend vite, alors en 2018, il tâchera à corriger le tir et en fera sa priorité.
2 – Dimitrov s’émancipe
Impressionnant en début de saison avec deux titres (Brisbane et Sofia) en trois tournois (avec en plus la demi‐finale mémorable à l’Open d’Australie face à Rafael Nadal), Grigor Dimitrov a marqué le pas lors de la « March Madness » d’Indian Wells – Miami puis sur terre battue. Il reprenait sa marche en avant en atteignant les demi‐finales du Queen’s et les huitièmes à Wimbledon. Mais le protégé de Dani Vallverdu a passé la vitesse supérieure lors de la dernière partie de la saison avec un premier Masters 1000 à Cincinnati et surtout, il a remporté le Masters de Londres, lui permettant ainsi de terminer à la troisième place mondiale. À 26 ans, celui qui a toujours été comparé à Roger Federer depuis son arrivée sur le circuit, semble enfin s’être émancipé. Au point de viser encore plus haut en 2018 ?
3 – Les Bleus enfin sacrés
« Maintenant, on ne nous dira plus que l’on n’a pas gagné la Coupe Davis. Donc oui, ça fait plaisir. » Cette sortie de Richard Gasquet dans Métropolitain en dit long sur le soulagement de l’équipe de France d’avoir, enfin, remporté le Saladier d’Argent. Les Bleus attendaient ce moment depuis 16 ans et la victoire de Melbourne en 2001. Depuis, il y avait eu trois finales perdues (2002, 2010 et 2014) et de nombreux psychodrames autour de l’équipe. Cette victoire est aussi celle d’un groupe, récompensant les huit joueurs de l’aventure en 2017 (Jérémy Chardy, Gilles Simon, Julien Benneteau, Nicolas Mahut, Pierre‐Hugues Herbert, Richard Gasquet, Jo‐Wilfried Tsonga et Lucas Pouille). Lucas Pouille, 23 ans, n’a pas tremblé au moment d’apporter le point décisif dans le cinquième match. Autant dire que cela peut lui permettre de franchir un cap dans sa carrière…
4 – Nadal force le respect
Qui aurait imaginé il y a un an, à la même époque, que Rafael Nadal terminerait l’année 2017 à la première place mondiale ? Pas grand monde. Revenu d’une nouvelle blessure qui l’avait contraint à stopper prématurément sa saison 2016, l’Espagnol a écrit l’histoire tout au long de la saison. Après sa finale à Melbourne perdue face à Roger Federer, le Majorquin a écrasé la concurrence sur terre battue en réalisant les « decima » à Monte‐Carlo, Barcelone et surtout à Roland Garros. La suite ? Rafa a soulevé un 16e titre du Grand Chelem à l’US Open avant de s’assurer de terminer l’année à la première place mondiale pour la quatrième fois de sa carrière (après 2008, 2010 et 2013). Respect Rafa.
5 – Federer plus que jamais dans la légende
A l’instar de Rafael Nadal, les superlatifs manquent pour décrire l’année 2017 de Roger Federer. Absent pendant six mois en 2016, le Suisse a réalisé un retour à la compétition sensationnel en remportant deux titres du Grand Chelem à l’Open d’Australie et Wimbledon, trois Masters 1000 (Indian Wells, Miami et Shanghai), un total de sept titres (une première depuis 2007 !) et un bilan de 52 victoires pour seulement cinq petites défaites. Si le Bâlois peut regretter son choix d’avoir zappé la terre battue dans la course à la première place mondiale, il a parfaitement conscience que celui‐ci lui a permis de remporter un huitième sacre à Londres. Toujours plus aérien et agressif sur le court, il a illuminé l’année 2017 de son talent. Symbole de son renouveau : ses quatre victoires de rang sur son meilleur ennemi Rafael Nadal. D’ailleurs, le maestro suisse vit sa plus belle série face à l’Espagnol avec cinq succès consécutifs depuis Bâle 2015.
Publié le samedi 23 décembre 2017 à 16:00