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Votez pour la révé­la­tion mascu­line de l’année 2018

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Un trophée qui vient saluer un joueur dont les perfor­mances ont permis d’exploser aux yeux du grand public. Progression au clas­se­ment, régu­la­rité, l’année 2018 de ces joueurs a constitué une véri­table révé­la­tion à ce niveau.

Crédit photo : sportvision

1 – De Minaur, sur les pas d’Hewitt

Alex De Minaur n’est sans doute pas le joueur de la nouvelle géné­ra­tion le plus extra­va­gant, mais il est l’un des plus travailleurs. Conseillé par Lleyton Hewitt, l’Australien s’inspire de son glorieux aîné et affiche une atti­tude irré­pro­chable sur le court. Véritable bagar­reur, il a disputé ses deux premières finales sur le court (Sydney et Washington) et il est passé de la 208e place mondiale à la 31e en fin d’année. À 19 ans, le natif de Sydney a tout pour s’installer dura­ble­ment au plus haut niveau.

2 – La surprise Cecchinato

Inconnu du grand public il y a quelques mois, Marco Cecchinato a fait (beau­coup) parler de lui du côté de la Porte d’Auteuil. Alors qu’il n’avait jamais gagné un match dans un tournoi du Grand Chelem, l’Italien se hisse dans le dernier carré avec une victoire réfé­rence sur Novak Djokovic. Si depuis il n’a pas encore regagné une rencontre dans un Majeur, l’Italien s’est installé dans le Top 20 avec une 20e place (alors qu’il poin­tait au 109e rang en début d’année) et a remporté ses deux premiers titres en carrière (Budapest et Umag). Pour fran­chir un cap supplé­men­taire, le Transalpin devra progresser ailleurs que sur terre battue. En atten­dant, c’est l’une des belles histoires de 2018…

3 – Tsitsipas, déjà une star

Stefanos Tsitsipas a tout pour plaire : une « belle gueule », un jeu spec­ta­cu­laire avec un revers à une main et beau­coup de carac­tère. Le Grec de 20 ans a tota­le­ment explosé aux yeux du monde en 2018. Encore 91e en janvier, il achève l’exercice à la 15e place mondiale. C’est à Doha qu’il commence à faire parler de lui où, après s’être extirpé des quali­fi­ca­tions, il s’offre Richard Gasquet avant de buter sur Dominic Thiem en quart. Sa finale à Barcelone marquera les esprits comme celle au Masters 1000 de Toronto avec une victoire sur Novak Djokovic. Il termine l’année avec son premier trophée, l’ATP 250 de Stockholm, puis décroche le Masters Next Gen. 

4 – Humbert, le rayon de soleil français

Ugo Humbert ou le rayon de soleil du tennis fran­çais. Si les perfor­mances des joueurs trico­lores depuis deux saisons sont déce­vantes, le Messin s’est révélé pendant l’été en enchaî­nant trois finales de suite dans les Challengers (dont un titre à Segovia) puis en s’extirpant des quali­fi­ca­tions de l’US Open avant de chuter, avec les honneurs, au deuxième tour face à Stan Wawrinka. Avec trois titres en Challenger au comp­teur, le protégé de Cédric Raynaud et Rodolphe Gilbert est devenu le premier joueur fran­çais à inté­grer le Top 100 depuis Pierre‐Hugues Herbert en 2015 (actuel­le­ment 84e). Sa patte gauche et son jeu atypique fait d’in­sou­ciance n’ont pas fini de faire parler…

5 – Edmund, l’autre Britannique

Orphelin d’Andy Murray, la Grande‐Bretagne s’est trouvée un autre héros : Kyle Edmund. Le Britannique, long­temps dans l’ombre de l’ancien numéro 1 mondial, a franchi un cap en 2018. Demi‐finaliste à l’Open d’Australie en janvier, le joueur de 23 ans a ensuite disputé une première finale à Marrakech avant de soulever son premier trophée à Anvers après une bonne tournée asia­tique (demi‐finaliste à Pékin et quart de fina­liste à Shanghai). 50e en début d’année, il termine la saison à la 14e place mondiale.