Marion Bartoli se sort d’un match piège face à Klara Zakopalova (victoire 7–6 6–0) et rallie la finale de l’Open GDF Suez pour la première fois de sa carrière. Elle y retrouvera Yanina Wickmayer ou Angelique Kerber demain.
Voilà une bonne nouvelle ! Après les défections de Na Li, Sabine Lisicki et Jelena Jankovic, puis la triste élimination de Maria Sharapova hier, les organisateurs de l’Open GDF retrouvent le sourire. Marion Bartoli, tête de série numéro 2 du tournoi et favorite du public a tenu son rang ce samedi.
Opposée à la talentueuse Tchèque Klara Zakopalova, la numéro 1 française a d’abord eu du mal à trouver ses marques. Dépassée par la vitesse de frappe adverse, elle se retrouve rapidement menée 5–2, 15–40 sur son propre engagement. Cet électrochoc permet à Bartoli de sortir de sa torpeur. Elle sauve ces deux balles de set, se règle au retour et impose une pression constante sur son adversaire. Quelque peu fragile mentalement, Zakopalova se crispe et laisse filer les jeux. Bartoli revient au score, empoche le tie‐break et creuse immédiatement l’écart en début de 3e manche (3−0). La Tchèque baisse peu à peu les bras et laisse Bartoli rejoindre la finale de l’Open GDF Suez pour la toute première fois de sa carrière.
« Par rapport à ce que j’ai vécu hier, ce match était plus simple sur le plan nerveux » sourit Bartoli au micro d’Eurosport à la sortie du court. « Mais bon, Zakopalova est une joueuse dangereuse, avec son jeu à plat. Elle est capable de te mettre à 3 mètres de la balle sur un coup. Alors j’ai dû serrer le jeu, je me suis peu à peu réglée au retour où j’ai réussi à lui mettre beaucoup de pression. Tactiquement, c’était bien. Elle a alors commencé à faire des fautes et moi, j’ai pris le dessus mentalement. »
En finale demain, Marion Bartoli affrontera Yanina Wickmayer ou Angelique Kerber. Quelle que soit son adversaire, et de par son statut de Top 10, la Française partira légèrement favorite. D’autant plus qu’elle « connait très bien le jeu de chacune de ces joueuses ». Tactiquement, Marion devrait donc être au point demain. C’est déjà ça !
Publié le samedi 11 février 2012 à 16:17